La citoyenneté démocratique est née en Grèce, à Athènes. En 508-507 avant J-C, il fut décidé (réforme de Clisthène) que dorénavant, ce serait l'appartenance à un lieu géographique (la cité athénienne) et non à une famille puissante, qui définirait la qualité de citoyen.
Etre citoyen, c'est alors participer aux décisions politiques et potentiellement aux fonctions politiques, c'est aussi servir la cité (participer à sa défense, à sa gloire, contribuer selon ses moyens aux dépenses collectives) dans le cadre de règles qui assurent l'égalité des citoyens devant la loi (...)
[...] Les mouvements indépendantistes peuvent créer une crise de la légitimité nationale au nom de revendications locales et identitaires. La remise en cause de l'usage de la langue nationale à l'école, la contestation de l'unité de la nation et de ses institutions constituent des éléments de crise du lien politique. La crise politique désigne une situation où les institutions sont incapables de réguler les tensions et om la légitimité des dirigeants est remise en cause par des minorités qui empêchent le fonctionnement normal de la vie sociale et politique. [...]
[...] Les citoyens ne participent pas ou plus à la démocratie, ils ne souhaitent plus manifester leurs choix. En réalité, la situation est tout à fait inverse. Les périodes d'abstentions ne coïncident jamais avec le fait que les citoyens ne manifestent plus lors de grèves ou autres. Nous sommes à une époque où les manifestations et les grèves font partie de ces moyens d'expressions directe, du citoyen aux gouvernements. Sommes-nous les spectateurs d'une mutation de l'engagement politique ? Nous sommes passés d'une démocratie politique polarisée à une démocratie civile disséminées. [...]
[...] Et dans un second temps, nous verrons qu'il y a abstention ou apparition d'une nouvelle forme de civisme et d'expression. Lors de cette première partie, nous verrons les facteurs qui font que l'engagement politique s'affaiblit, à savoir les liens sociaux, la croissance de l'abstention puis la politique. Les taux d'abstentions, obtenus grâce aux divers instituts de sondages sont les indicateurs favoris des analystes et autres acteurs politiques. En effet, ils permettent de voir rapidement les résultats recherchés. Outre le taux d'abstention lors de la grande élection qu'est la présidentielle, les instituts surveillent également ce taux lors des élections législatives européennes mais aussi lors de référendums. [...]
[...] Par exemple, le citoyen belge à cette obligation de voter. Le statut de vote n'est pas le même dans toute l'Europe. En effet, en France le vote est un droit alors que dans d'autres nations, ce même droit est en fait une fonction que les citoyens doivent accomplir avec sérieux, à l'égard de la nation mais également d'eux- mêmes. Les citoyens qui ne votent pas se mettent en infraction et doivent payer une amende. En France, seule les électeurs sénatoriaux sont contraints de participer aux scrutins électoraux. [...]
[...] Déjà, l'inscription automatique des jeunes de 18 ans sur les listes électorales a permis de faire baisser ce taux d'abstention. On constate alors l'existence d'une nouvelle forme d'expression ou de civisme en France. On peut alors dire que la citoyenneté n'est pas en déclin, en effet, elle se transforme et tend à évoluer selon les besoins que la société instaure. Même si les résultats des votes sont inquiétants, nous ne pouvons avouer catégoriquement que nous vivions dans une époque faible démocratiquement. Finalement, nous rentrons dans une ère de démocratie directe, où le citoyen parle sans intermédiaires. [...]
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