Le changement est notre lot à tous, on le constate tous les jours. La mode change, les lois changent, les techniques changent... Tout change ! Et si changement il y a, il faut également une cause, un moteur à ces changements, autrement dit une dynamique.
On pourrait même dire, de façon a priori, que l'on va vers du mieux, plus de confort, plus de liberté... S'amène alors à nous deux questions : s'il y a vraiment modernisation, comment se fait-il que l'on puisse observer de véritables régressions sociales, notamment lors de la seconde guerre mondiale ? (...)
[...] La dynamique sociale comme processus du changement 1 La dynamique sociale moteur des changements Schumpeter distingue le circuit économique de l'évolution économique. Le circuit est un modèle stationnaire, qui décrit une économie sans crédit ni profit. L'évolution naît d'une rupture endogène des routines du circuit, que Schumpeter nomme innovation et qu'il définit comme une combinaison nouvelle des facteurs d'offre : un nouveau produit, une nouvelle méthode de production, un nouveau débouché, de nouvelles matières premières ou la nouvelle organisation d'un secteur. [...]
[...] Schumpeter, Théorie de l'évolution économique : Recherches sur le profit, le crédit, l'intérêt et le cycle de la conjoncture, trad de l'all par J. J. Anstett, Dalloz. M. Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Agora Pocket. R. Bourricaud, changement social, in Encyclopaedia Universalis. G. [...]
[...] Si le changement n'apporte à la société un progrès ou une amélioration des conditions de vie, alors il va être étouffé ou démenti. On peut prendre l'exemple des progrès scientifiques qui vont à l'encontre des idées préconçues et admises (ex Cyrulnik, Sous le signe du lien + Farah Pahlavi). Un changement n'est accueilli que s'il est considéré comme tolérable parfois utile dans une société (ex les 35 heures). On peut alors affirmer que l'individu en tant que tel n'est pas l'acteur de la modernisation. [...]
[...] Conclusion Cependant, ce serait un paradoxe insoutenable de présenter tout changement sous les formes de la décomposition et de la décadence. Une telle thèse irait contre deux propositions très généralement admises s'agissant des sociétés humaines. D'abord, elles sont capables d'apprendre. En deuxième lieu, elles sont capables de cumuler (c'est-à-dire de stocker) et même d'accumuler (c'est-à-dire de multiplier ou même de porter à une puissance élevée) les acquis de leur passé. Bibliographie A. Comte, Cours de philosophie positive. Tome Elibron classics J. A. [...]
[...] Balandier, Sens et puissance, PUF G. Balandier, le Désordre, Fayard Changement in Dictionnaire de sociologie, Robert. [...]
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