L'éthique de la recherche clinique se distingue par sa particularité à s'appliquer à des projets de recherche dans lesquels des participants offrent leur concours dans le but de vérifier une hypothèse reliée au domaine médical. Parallèlement, l'éthique clinique se concentre plus spécifiquement sur des patients recevant des soins de santé nécessaires dans un cadre médical. Dans les deux cas, l'autorité de ces comités vise à assurer la sécurité et à protéger la dignité de ces personnes, en veillant au bien-être des sujets et patients ainsi qu'en certifiant leur liberté de choisir (la nécessité de leur consentement). Ces deux types de comité ont en commun de se prononcer sur des situations où l'homme est au coeur des interventions.
Bien que dans le cadre de ce cours, nous nous sommes intéressés à l'éthique de la recherche plutôt qu'à l'éthique clinique, l'objet de ce travail ne se rapprochera pas directement des problématiques habituelles auxquelles sont confrontés les CER (comités d'éthique à la recherche). S'il existe des situations typiques auxquelles ces comités d'éthique (le CER du CHUS par exemple) font face -prenons par exemple les projets impliquant des personnes âgées, où l'emphase sera mise sur le consentement des personnes concernées-, la problématique proposée ici sort un peu du cadre pratique.
L'éventail des possibilités que permettent les nanotechnologies et nanosciences (N&N) est vaste. Les nanoparticules synthétisées peuvent servir une multitude de domaines, du traitement de cancer en oncologie, à la création de matériaux de construction de solidité accrue. Par exemple, au Center of Nanotechnology for Treatment, Understanding, and Monitoring of Cancer (NANO-TUMOR), de l'Université de Californie à San Diego, Dr. Thomas Kipps a développé une nanoparticule d'origine virale chimiquement synthétisée et programmée pour véhiculer et livrer une molécule stimulant le système immunitaire (...)
[...] Synthèse de littérature sur l'acceptabilité sociale du captage et stockage du CO2 octobre pages. Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (2010) : Code d'Éthique adopté en août 2003, modifié en mars 2007 et révisé en mars 2010, disponible à l'adresse internet suivante : http://www.chus.qc.ca/Fr/code_ethique/downloads/code_ethique_français.pdf. Gouvernement du Québec, Ministère de la Santé et des Services Sociaux Direction générale de la planification et de l'évaluation (1998) : Plan d'action ministériel en éthique de la recherche et en intégrité scientifique disponible à l'adresse internet suivante : http://www.frsq.gouv.qc.ca/fr/ethique/pdfs_ethique/PAE.pdf. [...]
[...] Les anneaux de Möbius, modulables à souhait, ne sont qu'un exemple des nombreuses nouvelles structures à bases d'ADN faisant l'objet de recherches approfondies. Dans l'optique de faire évoluer une quincaillerie, utile dans l'élaboration d'éventuelles nanomachines par le procédé de fabrication de type bottom-up, ce genre de recherche gagne en popularité. Les auteurs présentant leurs travaux concernant l'élaboration de telles nanostructures sont clairs à ce sujet; ces molécules à l'état de développement embryonnaires ne nous permettent pour le moment que d'acquérir certaines connaissances et compétences dans un domaine sans précédent. [...]
[...] Cette acceptation est toutefois conséquence à plusieurs facteurs et certains critères peuvent orienter l'évaluation de l'acceptabilité des populations. Comme présenté par Campos A. S. en 2007, parmi tous les critères recensés dans la littérature, le degré de familiarité, la compréhension de l'intérêt de la solution, les alternatives possibles, l'acceptation des coûts, la perception des risques ainsi que l'effet de l'information sont susceptibles d'influencer l'acceptation sociale des N&N. Il peut apparaître difficile, voir inintelligible pour un public non familier avec les N&N de comprendre à la fois l'intérêt et les facteurs stimulant de telles recherches. [...]
[...] Annoncer à une personne une maladie génétique incurable et létale installe de facto dans la perception de sa propre mort qui ne doit pourtant être envisagée que dans l'absolu et dans un processus naturel non calculable et non prévisible. La personne, qui subit ce type de diagnostic médical, vit donc par anticipation sa mort qui, par définition, devrait essentiellement s'appréhender par les autres. Une telle annonce marque une rupture dans le temps. Elle bloque le passé et empêche l'avenir de se réaliser. On constate à la lecture de ce passage de l'article traitant du dépistage des maladies génétiques incurables qu'il existe même dans le domaine de la santé des avancées scientifiques n'ayant pas que des répercussions positives. [...]
[...] LENEVEU, M.-C. (2010). Le dépistage des maladies génétiques incurables - annonce d'une vie programmée Éthique & Santé, volume numéro p 63. [...]
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