Le capitalisme est-il réductible à la soif d'acquérir ?

Résumé du document

Dissertation de Sociologie ayant pour sujet : "Le Capitalisme est-il réductible à la soif d'acquérir ?". Elle se base sur une réflexion de Karl Marx et de Max Weber.

Extraits

[...] Tout d'abord le capitalisme constitue le centre principal de l'oeuvre de Marx, il a tenté d'en comprendre tous les mécanismes. Il est nécessaire de définir cette notion et d'identifier le point de départ de ce phénomène. Marx introduit la notion d'accumulation initiale, qui correspond à l'étape première du processus capitaliste. Le pillage et la violence étaient dans l'Ancien Régime les principaux moyens d'accumulation des marchandises pour établir la puissance du chef et assouvir la soif de pouvoir. Cependant ces marchandises ne constituaient pas encore du capital, pour cela une transformation était nécessaire, il s'agit de la mise en contact de deux types d'individus: D'un côté les propriétaires d'argent et de moyens de production, et de l'autre les travailleurs vendant leur force de travail. [...]

[...] Dissertation de Sociologie Sujet: Le Capitalisme est-il réductible à la soif d'acquérir? Le capitalisme est défini par l'économiste Karl Marx comme un mode de production d'accumulation du capital, de la plus-value et de la force de travail, caractéristique des sociétés modernes. Selon lui c'est un mode de production qui combine un certain état de développement des forces productives et un type de rapports sociaux de production basé sur la relation prolétaire-bourgeois. L'essence même du capitalisme serait la recherche éternelle du profit et de la plus-value, donc la soif d'accumuler et d'acquérir toujours plus de capital. [...]

[...] C'est pourquoi la théorie pluricausaliste développée par Weber est plus proche de la réalité, elle tient compte de la pluralité des phénomènes et du nombre infini de causes qui créent un fait socio-économique. Sa méthode de l'idéal-type permet alors de construire une des causes du phénomène. Il évoque alors l'esprit du capitalisme comme une autre des causes majeures du capitalisme, et considère notamment la piété protestante comme un des facteurs du développement capitaliste dans certaines régions d'Europe. Le capitalisme ne peut donc pas être expliqué par une seule et unique cause. [...]

[...] Ainsi tout fait social admet différentes causes toutes construites à l'aide de la méthode du type idéal. Ainsi le capitalisme bourgeois par opposition au capitalisme d'aventure, peut avoir des causes diverses en fonction du lieu, de la société, ou de la population où il se développe. Weber considère alors que la soif de capital n'est pas la seule cause du capitalisme, l'esprit du capitalisme a aussi un rôle très important dans le développement de celui-ci. Dans son oeuvre l'Ethique Protestante et l'Esprit du Capitalisme, il admet une certaine relation entre le capitalisme et le protestantisme. [...]

[...] Le type idéal est un modèle stylisé de la réalité, qui sert d'outil de comparaison, il est caractérisé par quatre axes essentiels. Tout d'abord l'idée de la sociologie compréhensive impose au type idéal d'être un rapport intelligible. De plus l'idéal type doit exprimer l'effort de rationalisation de la science, en rendant intelligible les faits socio-économiques en extrayant la rationnalité intérieure. Il doit par ailleurs exprimer le rapport aux valeurs du sociologue, en effet il est construit en accentuant unilatéralement des éléments choisis en fonction de leurss aptitdes à former un tableau de pensées homogènes. [...]