Synthèse d'un ouvrage collectif Le capital social de Bevort et Lallement, destinée à la compréhension des utilisations du concept de capital social. Il réunit de nombreuses contributions qui permettent de voir la multiplicité des approches liées au capital social et d'avoir des exemples précis de son utilité.
[...] La même matrice structure les sectes puritaines et les associations laïques. L'appartenance à une secte, que l'on peut assimiler à un indice de capital social, favorise le développement économique. Il existe déjà, au sein du corpus de la sociologie classique, un questionnement et des schèmes d'analyse pour partie redondants avec ceux portés aujourd'hui par les théories du capital social. De James Coleman à Robert Putnam . Pour Coleman, le capital social est d'abord une ressource pour les acteurs (personnes, entreprises ) puisqu'il facilite l'action de ces derniers au sein des structures dans lesquelles ils prennent place. [...]
[...] Le capital social est appréhendé comme une matrice générative des formes sociales. Nous appréhendons le capital social comme une théorie de l'action collective, dans l'esprit de l'approche développée par Putnam dans Making Democracy Work [1993]. Il s'agit d'analyser le lien qui existe entre les formes du capital social et les formes de l'action collective d'un groupe social, d'étudier les ressources relationnelles et normatives que les membres d'un groupe mettent en œuvre, mobilisent dans leurs interactions pour vivre et agir ensemble, pour faire société. [...]
[...] Capital social et théories sociologiques Lallement La notion de capital social» connaît à l'heure actuelle un véritable succès d'estime au sein des sciences sociales. En témoignent au premier chef les nombreux articles et ouvrages parus ces toutes dernières années dans le champ de la sociologie Les travaux sur le capital social qui opèrent un retour généalogique sur la notion qu'ils mobilisent imputent le plus souvent la paternité de leur approche à Tocqueville. Dans l'introduction à son article de 1995, R. [...]
[...] Il peut s'agir d'acquérir de l'information, des connaissances, ou de se voir rendre des services, de se faire aider dans la vie quotidienne, d'obtenir enfin soutiens, conseils ou- recommandations en cas de besoin. Ce capital social a au moins deux facettes : la taille du réseau et son volume, sa composition et sa structure. La théorie de Ronald Burt [1992] développe le point de vue stratégique et insiste sur les liens faibles. R. Burt généralise la distinction entre liens faibles et liens forts introduite par Mark Granovetter (-1973]. [...]
[...] Tous ces facteurs entravent la formation du capital social. Le capital social dans un c Part du déclin apitalisme en mutation Bagnasco Selon Coleman [1990], le capital social est constitué par les ressources pour l'action qui résultent du tissu de relations coopératives dans lequel une personne est insérée. Les relations qui informent ce capital social sont caractérisées par une certaine fermeture et par une certaine continuité dans le temps. Il s'agit par conséquent de relations qui impliquent une reconnaissance réciproque des acteurs. [...]
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