Jaques Gutwirth, on est tous dans le brouillard, ethnologie des banlieues, espace, Colette Pétonnet, Mauss, banlieue parisienne, ethnographie, quartier, bidonville, espace partagé entre de nombreuses populations, différents types d'habitations, centre-ville, André Leroi-Gourhan, insertion
Colette Pétonnet est née en 1929 et décédée en 2012. C'était une anthropologue et ethnologue française, elle a écrit sa thèse sous la direction de André Leroi-Gourhan qui était lui-même ethnologue, anthropologue et historien français, spécialiste de la Préhistoire qui a travaillé avec Mauss.
[...] La population est donc toujours en mouvement tant qu'elle n'est pas sortie de cette période de transition. Ces populations sont bien sûr relogées, mais parfois mécontentes de devoir quitter le bidonville et de briser les relations qui s'étaient établies avec les autres membres de la communauté. Le second établissement et l'insertion définitive Ceux qui décident de quitter ces habitats provisoires se dirigent généralement vers les communes de banlieue où ils vont trouver des pavillons, souvent trop chers, des HLM et des immeubles. [...]
[...] Pour répondre à ces questions, nous reprendrons le plan du texte en 4 parties. Nous verrons tout d'abord le vieux quartier, ensuite le bidonville, en 3e partie ce qu'elle appelle le second établissement et l'insertion définitive et enfin dans une 4e partie le relogement contraint. Le vieux quartier Le vieux quartier est un lieu de diversité des cultures qui crée un certain équilibre humain, comme elle le dit à la page 46 du chapitre, en effet l'espace est partagé entre de nombreuses populations et même quand on qualifie un certain quartier de « juif » par exemple où d'« arabe » ce n'est pas forcément la communauté dominante. [...]
[...] On est tous dans le brouillard. Ethnologie des banlieues. Chap L'espace – Colette Pétonnet (1979) Introduction L'auteur Colette Pétonnet est née en 1929 et décédée en 2012. C'était une anthropologue et ethnologue française, elle a écrit sa thèse sous la direction de André Leroi-Gourhan qui était lui-même ethnologue, anthropologue et historien français, spécialiste de la Préhistoire qui a travaillé avec Mauss. La thèse de Colette Pétonnet portait sur la banlieue parisienne, elle continuera ensuite ses recherches avec les bidonvilles de la banlieue parisienne et les cités occupées par les immigrés portugais et espagnols. [...]
[...] Pour finir, dans les vieux quartiers, les constructions sont plus proches les unes des autres qu'aujourd'hui, cela favorise la communication et la rencontre, mais il reste toujours une forme d'anonymat due à la masse d'habitants différents. Le bidonville Selon Colette Pétonnet, le bidonville a une organisation, un rôle et des fonctions bien précises. Ce sont tout d'abord des habitats précaires, elle utilise même le terme de « baraques » à la page 50. La création d'un bidonville requiert plusieurs critères, il faut tout d'abord une source d'eau potable à proximité, mais aussi et surtout la tolérance de la commune et des habitants alentour. [...]
[...] Tout ceci crée une souffrance générale des habitants qui espèrent quitter la cité le plus rapidement possible. Conclusion Pour conclure, Colette Pétonnet étudie donc les différents types d'habitations présents dans les banlieues qui représentent également des étapes d'insertion sociale des immigrés étrangers. Elle nous parle d'abord des anciens quartiers qui sont des lieux de mixité ethnique, on trouve ensuite des bidonvilles, des habitats précaires. Elle parle également des pavillons qui sont symboles de sécurité et d'intégration, et enfin des cités de transit qui sont en réalité des lieux de souffrance et de perte d'identité. [...]
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