Bourdieu, goût, fondements sociologiques, goût des individus, hiérarchie sociale, hiérarchie des goûts
Pierre Bourdieu est un sociologue et un philosophe français. Né en 1930 et mort en 2002, il a longtemps fait partie de la sphère des intellectuels français, et a connu une renommée internationale considérable. Il est perçu comme l'un des plus grands sociologues au monde et comme un des pères de la sociologie française.
Bien que né dans un milieu modeste (une famille paysanne béarnaise), par le biais de l'école et grâce à un parcours scolaire brillant, il a su atteindre des sommets : après un vif succès durant ses études secondaires (1941-1947), il poursuit son éducation en choisissant d'embrasser la philosophie, à l'Ensup (Ecole Normale Supérieure). Il obtient son agrégation en 1954 et exerce par la suite en tant que professeur de philosophie. Contraint d'effectuer son service militaire en Algérie, il se convertit peu à peu à une nouvelles matière ; la sociologie.
De retour en France, il se consacre entièrement à sa nouvelle discipline, et rédige de nombreux ouvrages sociologiques, riches en nouveaux concepts et restés incontournables en la matière. La Distinction, Critique sociale du jugement en fait partie.
[...] Les professeurs sont quant à eux les visages de l'éducation. Ils ont pour objectif d'apprendre la gentilhommerie à monsieur Jourdain et ainsi gommer l'injustice que l'on pourrait percevoir dans la naissance défavorisée de ce dernier. Au final, on se rend compte que ceux-ci n'y arrivent pas ; on pourrait ici, en ne connaissant pas la totalité de la pièce, affirmer que cela est représentatif de la faiblesse de l'éducation à son sens : en vérité, Monsieur Jourdain singe la culture dominante et se rend ridicule dans son imitation par le simple fait que l'éducation qui lui est prodiguée n'a réellement pas pour objectif de lui inculquer les outils de compréhension de l'habitus aristocratique. [...]
[...] En vérité, les gentilhommes sont des nobles sont la position sociale s'explique par leur ascendance. Leurs parents et leurs ancêtres ont été eux même nobles et pour cela, ils n'ont pas eu à avoir recours à l'anoblissement de cape, d'épée ou de charge pour prétendre appartenir à la classe dominante. Ils ont vécu dès leur tendre enfance dans un cadre ayant permis l'intériorisation de normes culturelles et un certain habitus a modelé leur vie. Voilà pourquoi ils ont des connaissances culturelles plus importantes et des goûts plus complexes et mystérieux pour les personnes de ‘'basse extraction''. [...]
[...] Une telle expérience de l'art selon Bourdieu n'est pas la meilleure, et peut être qualifiée de pédante Cette forme de vulgarisation scientifique, d'apprentissage par le biais d'outils ‘'artificiels'' est clairement inférieure selon Bourdieu à la confrontation authentique à l'œuvre en elle-même II] Des structures sociales encadrant le goût. Selon Bourdieu, les deux entités qui, par excellence, constituent les premières structures sociales (temporellement), sont la famille et l'école. Tous deux inculquent aux individus des éléments constitutifs de leur capital culturel et de leurs habitudes. Nous allons tout d'abord observer le rôle particulier que joue la famille dans l'éducation culturelle des individus, pour par la suite observer celui de l'école. [...]
[...] Techer Maxime Sociologie Bourdieu et le goût Introduction : Pierre Bourdieu est un sociologue et un philosophe français. Né en 1930 et mort en 2002, il a longtemps fait partie de la sphère des intellectuels français, et a connu une renommée internationale considérable. Il est perçu comme l'un des plus grands sociologues au monde et comme un des pères de la sociologie française. Bien que né dans un milieu modeste (une famille paysanne béarnaise), par le biais de l'école et grâce à un parcours scolaire brillant, il a su atteindre des sommets : après un vif succès durant ses études secondaires (1941-1947), il poursuit son éducation en choisissant d'embrasser la philosophie, à l'Ensup (Ecole Normale Supérieure). [...]
[...] On voit ici le mimétisme populaire dépeignant la volonté des classes basses d'imiter les classes hautes, et celle des classes dominantes de protéger leur ‘'patrimoine culturel'' des masses. Ainsi, désireux de protéger leurs goûts de la vulgarité populaire, les membres de la classe dominatrice vont créer un mobilité culturelle, une mobilité des goûts qui va constituer sans cesse un changement perpétuel de la fourchette des goûts légitimes. Ainsi, la question de l'accès à l'œuvre semble centrale dans l'idée de légitimité culturelle. [...]
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