Pour comprendre la situation de demain, il est nécessaire d'analyser la situation actuelle et de comprendre les mécanismes à l'œuvre dans les banlieues (I). Cet état de fait nous amènera à envisager l‘évolution de ces quartiers : l‘avenir y apparaît plutôt sombre (II). Cependant, la situation n'est pas désespérée, il existe des solutions et des raisons d'espérer (III)
[...] Le plan de relance pour la ville a également créé, après une phase expérimentale, les emplois de ville. L'objectif est de favoriser l'insertion des jeunes résidant dans les grands ensembles et les quartiers d'habitat dégradé Le plan de relance pour la ville prévoit par ailleurs diverses mesures pour favoriser la création d'emplois, mais aussi la présence de services, notamment dans le commerce et l'artisanat, dans les quartiers en difficulté ou près de ceux-ci. On a également tenté de créer dans ces quartiers des hôtels d'entreprises le plus souvent naissantes. [...]
[...] Le tout se résumant en seul mot : exclusion L'échec partiel du pari architectural et urbain des années 1960. Certes tous les grands ensembles ne se portent pas mal. Mais, dans les quartiers aujourd'hui malades, il en existe beaucoup. Ils devaient être, écrivait-on en 1963, le support écologique de la culture de masse et la genèse d'une autre société Il est à craindre que la société qui vit aujourd'hui dans des tours et des barres dégradées n'est pas celle qu'on attendait. [...]
[...] La cité est donc loin, et son accès difficile, ce qui renforce le sentiment d'isolement et d'exclusion. L'isolement provient aussi de ce que le quartier est implanté là où les voies de communications rapides sont nécessaires au fonctionnement de la ville. Isolement enfin puisque, absents à l'origine, les transports qui conduisent à la ville restent encore, dans bien des cas, singulièrement défaillants. B. De l'échec scolaire au chômage et à l'exclusion L'échec scolaire : En France, sur quelque onze mille établissements du second degré, une centaine ont été jugés sensibles par le ministère de l'Éducation nationale. [...]
[...] Un maire d'arrondissement, à Lyon, note que emplois ont disparus dans les banlieues industrielles. Ces disparitions ont privé ces quartiers de revenus, de solidarités, et de liens avec l'économie, par conséquent avec le monde extérieur. Les échanges sont moins importants car, dans Ces sites, peu d'activités nouvelles ont été substituées aux anciennes. L'une de ces raisons est que la stigmatisation marque les individus, elle marque aussi les entreprises (peu ont envie d'être marquées ainsi). On voit bien ici la spirale : moins le quartier est bien perçu, moins les entreprises s'y implanteront, qui l'aideraient à être mieux accepté. [...]
[...] La politique d ‘équipement des banlieues n'a donc pas été un succès. L'amélioration de la desserte : L'isolement est souvent une des causes de l'absence d'attractivité de certains quartiers. Les pouvoirs publics ont donc décidé d'agir sur la qualité de la desserte par les transports en commun. Les plans de déplacement urbains, institués par la loi d'orientation sur les transports intérieurs de 1982, mais dont le rôle a été renforcé par celui sur l'air de 1996, ont pour objet d'assurer le droit aux transports pour tous. [...]
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