Le rythme rapide des progrès scientifiques du XIX s'accélère au XXe grâce à un nombre plus élevé d'hommes de sciences, à un matériel plus performant. Les résultats étaient étonnants et conduisirent à des concepts complexes et spécialisés. Mais pour une large part, ce développement se poursuit encore ; il est seulement possible de sélectionner certains aspects de la science du XXe et de retracer leur essor. Trois aspects se sont révélés d'une importance primordiale pour la compréhension du monde : le nouveau grand univers que l'astronomie a découvert ; la révolution de la théorie de la relativité et la théorie des quanta en physique, sans lesquelles la sciences nucléaire moderne n'aurait pas eu lieu ; les développements en biologie concernant la physiologie humaine et animale, l'hérédité et l'évolution. La science au XXe fut également transformée par la croissance remarquable de sa technologie : la révolution de l'électronique et de la technologie informatique dans les années 60 et l'avènement des voyages dans l'espace en particulier.
[...] L'astronomie au XXe siècle Le domaine de l'astronomie stellaire en particulier a pris un grand essor au XXe ; les ondes spatiales ont apporté un nouveau point de vue pour l'étude du système solaire, cependant qu'une approche réellement scientifique de la cosmologie (l'étude de l'univers dans sa totalité, celle de son commencement et de sa fin) est enfin devenue accessible. Certains de ces progrès sont dus à des instruments et à techniques entièrement nouveaux. L'astronomie stellaire dans la première moitié du siècle est surtout liée aux travaux de Hertzsprung (danois), de Russell (américain) et d'Eddington (anglais). En 1895, on isole l'hélium dont la présence était indiquée par le spectre solaire, mais jusqu'alors inconnu sur Terre. [...]
[...] Sherrington était antiréductionniste : il pensait que l'esprit n'était pas une entité physique tandis que le corps lui-même était un organisme physique. Ses recherches portèrent surtout sur la transmission de l'influx nerveux. L'espagnol Ramon y Cajal avait découvert avant lui que les nerfs étaient constitués d'unités individuelles ou neurones dont chacune était distincte de la suivante et séparée d'elle par un espace ou synapse : cela marque la fin de la théorie de la continuité morphologique du système nerveux. Sherrington démontra par la suite le rôle important des synapses dans l'aiguillage de l'influx nerveux dans les voies de transmissions adéquates. [...]
[...] Cette hypothèse fut confirmée par Einstein en 1905 par son analyse de la photoélectricité. La théorie des quanta qui en découle fut développée par la suite. Elle eut pour conséquence de mettre en évidence des relations d'indétermination (énoncées par Heisenberg en 1927) entre des couples de grandeurs, en particulier entre l'énergie et le temps : plus le degré de précision d'une des grandeurs est important, plus le nombre de valeurs possibles de l'autre est grand. Cette conséquence fut difficilement acceptée par les physiciens. [...]
[...] Ce bombardement a de plus lancé une nouvelle technique efficace, précurseur de toutes les méthodes ultérieures de désintégration artificielle de l'atome et des accélérateurs géants qui prirent une importance considérable après la WW2. Les travaux sur la désintégration se poursuivent dans les années 20 et 30. L'étape suivante dans la connaissance de la nature du noyau fut en 1922 lors de la découverte du neutron, qui élucida la composition des noyaux. La question était désormais de savoir quelles forces gigantesques permettaient la cohésion du noyau. Dans le milieu des années 50, la théorie de l'atome était rentrée dans une phase nouvelle et complexe. Les nouvelles particules moléculaires, en particulier les quarks, proliféraient. [...]
[...] Entre 1953 et 1963, cette question fut totalement élucidée. Cette découverte débouchait sur toutes sortes de conséquences sociales comme scientifiques, car elle conduisait au développement du génie génétique, grâce auquel des caractères héréditaires peuvent être ajoutés ou retranchés chez les membres d'une espèce. La physique atomique et la théorie des quanta La pratique qui consiste à faire passer de l'électricité dans des gaz raréfiés a permis de remarquer que le type de décharges qui se produisait dépend du degré d'exhaustion de l'air dans le tube ; en particulier, on ne comprenait pas, à la fin du XIXe, le rayonnement sur les parois en verre du tube qui semblait émaner de l'une des aiguilles métalliques, l'électrode négative ou cathode rayons cathodiques Röntgen découvrit en 1895 les rayons X de manière fortuite. [...]
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