Avant de découvrir quels sont les nouveaux visages de l'antisémitisme, il nous faudra remonter aux origines même de l'antisémitisme qui prend sa source dans l'antijudaisme antique, qui à travers les siècles va se métamorphoser, et qui connaîtra un destin sans pareil au cours du XXème siècle avec le génocide juif puis la création d'un Etat d'Israël.
Nous verrons ensuite à quoi ressemble la nouvelle judéophobie aujourd'hui : quelles sont ses armes, ses combats, ses discours et ses justifications et quels sont ses acteurs ?
Pour finir, il sera important d'étudier les réactions et le traitement tant politique que médiatique du problème qui s'est longtemps traduit par une minimisation voire un parti pris du phénomène.
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[...] Pourtant, il existe bien un dénominateur commun à ces groupes d'obédiences diverses qui repose sur un antisionisme radical dont les discours prennent des chemins qu'il faut étudier avec rigueur. Les discours de l'antisionisme Le discours gauchiste et Tiers-mondiste s'appuie tout d'abord sur un anti-impérialisme et un antiaméricanisme qui ont été à leur apogée avec les évènements du 11 septembre 2001, et l'intervention anglo-américaine en Irak. On a alors assisté à une diabolisation de Bush, d'Ariel Sharon, des Etats-Unis et d'Israël, selon une vision manichéenne du monde. [...]
[...] Mais avant d'entrer dans les détails de cette chronologie, notez bien que si l'on veut être strict, on devrait réserver le terme d'antisémitisme pour faire référence à la judéophobie raciste née vers le milieu du XIXème et qui tombe en désuétude après 1945. De toute façon, il existe tout un tas d'appellations pour nommer cette idéologie antijuive avant ou après cette période précise. Des origines de l'antisémitisme aux Protocoles des sages de Sion Judéphobie antique C'est dans les attitudes judéophobes du monde antique (cad en Grèce, en Egypte et à Rome) que l'antisémitisme puise ses racines. Dès cette époque, le juif se définit par une insociabilité et sa haine du genre humain. [...]
[...] Trois idées s'imposent alors à lui : L'existence d'un peuple juif, l'impossibilité de son assimilation par les autres, la nécessité d'un Etat qui n'abandonne plus les juifs. C'est dans Der Judenstaat, L'Etat des Juifs (1896) qu'il développe son raisonnement. L'année suivante, le premier congrès sioniste se réunit à Bâle, où émerge l'idée du droit des Juifs à s'installer sur la terre d'Israël. Force est de constater que c'est pour fuir un antisémitisme politique et en réaction à celui là que le mouvement sioniste a été crée. Les conséquences sont visibles dès la Première Guerre Mondiale. [...]
[...] En parallèle, l'islamisation des banlieues notable va de paire avec la montée des actes antisémites dans ces zones périurbaines. Tariq Ramadan est une des personnes les plus impliquées. Il a soi-disant toujours pris position pour que les jeunes issus de l'immigration et vivant dans ces zones défavorisées, s'intègre dans le respect des valeurs démocratiques et rejetant la violence et la judéophobie. Il l'a bel et bien affirmé dans le monde du 23 décembre 2001 : L'antisémitisme est indéfendable Néanmoins, nombreux sont ceux qui tiennent Tariq Ramadan pour un expert en matière de double langage. [...]
[...] Appelée solution finale l'extermination des Juifs est décidée en 1941 et prend effet des le début de l'année 1942. Les massacres sont inaugurés en URSS. Pour Hitler, la guerre dans cette partie du monde est une guerre d'extermination C'est toute la technique et la science nazies qui est sollicitée. (Gaz chimique de plus en plus puissant : comme le cyclone par exemple). Au printemps 1942, commence la déportation des Juifs, et autres inférieurs de race vers de vastes camps de concentration. C'est véritablement un antisémitisme racial qui est ici visible. [...]
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