Quels sont les antimondes de la mondialisation ?

Résumé du document

Nous pouvons penser le monde comme une entité, indivisible et unique. Pourtant, le monde ne pourrait ne pas créer un monde parallèle, qui pourrait lui être contradictoire. Ce serait donc une vision du monde opposé, totalement différente (le monde de l'illégalité, la pauvreté…), mais aussi une vision opposée qui pourrait se compléter avec le monde (le monde de la nuit…). Nous pouvons caractériser ces mondes comme des « antimondes », que l'on définit comme « cette partie du monde mal connue et qui tient à le rester » (Roger Brunet). Mais nous pouvons distinguer plusieurs « antimondes » qui se servent de la mondialisation pour exister à travers les progrès techniques, les nouveaux moyens de communication et les nombreux échanges dans le monde, qui ont permis de créer une sorte d'unité pour toute la planète. Sachant, que nous pouvons considérer comme monde, une société, une culture, un pays, un territoire. Dans cette notion le monde a plusieurs échelles. La mondialisation permet une expansion et une harmonisation des différents mondes que constitue la planète, celui de la légalité, des normes sociales, économiques et culturelles, et celui de l'illégalité, de la déviance, de la marginalité et de la criminalité.
On pourrait donc se demander en quoi et comment la mondialisation crée-t-elle des antimondes ?

Extraits

[...] C'est pour cela, que l'on pourrait réellement nommer comme antimondes, les no man's land où il n'y a que très peu d'activité, on y produit peu voire pas du tout, il représente une très faible part de la population, les échanges avec le reste du monde sont très minimes. Ils sont le plus souvent à l'opposé du monde, à la fois dans l'espace et le temps. Donc, dans cette logique de mondialisation de créer des liens d'interdépendances dans tout le monde, pourquoi y sont-ils exclus et comment faire pour les intégrer ? [...]

[...] C'est un monde à part de la société. C'est le même cas pour les bidonvilles. Les élites veulent les faire disparaitre pour mieux les réintégrer au reste de la société, du monde. La situation est similaire pour les prisons, qui ont pour but réintégrer ces occupants dans la société. Pourtant, l'État en fait un antimonde, en les éloignant des villes, de la population, on y regroupe tous ceux qui sont considérés comme hors-la-loi À l'intérieur on n'y suit pas les mêmes schémas que dans la société, dont ils sont exclus, ignorés par le reste de la population. [...]

[...] Quels sont les antimondes de la mondialisation ? Nous pouvons penser le monde comme une entité, indivisible et unique. Pourtant, le monde ne pourrait ne pas créer un monde parallèle, qui pourrait lui être contradictoire. Ce serait donc une vision du monde opposé, totalement différente (le monde de l'illégalité, la pauvreté mais aussi une vision opposée qui pourrait se compléter avec le monde (le monde de la nuit Nous pouvons caractériser ces mondes comme des antimondes que l'on définit comme cette partie du monde mal connue et qui tient à le rester (Roger Brunet). [...]

[...] Nous pouvons distinguer des antimondes selon les normes de la société. Dans une logique, où ces antimondes ne respectent pas les normes, les lois, les valeurs qui sont présentent dans le monde. La mondialisation est une recherche de profit, de richesse, d'échanges à travers le monde, les pays développés sont donc plus concernés par la mondialisation. On remarque donc que les pays peu développés s'opposent à cette logique de mondialisation, on peut presque les considérer comme des antimondes. Mais au sein d'une société, on distingue différents types de population. [...]

[...] Mais il reste difficile de la faire disparaitre de notre société. De même pour le monde de la criminalité, qui ne régit pas aux lois de la société. C'est une recherche des profits, de la richesse par tous les moyens même illégaux. Les personnes qui vont vivre du commerce de la drogue ou même de la contrefaçon vont constituer un antimonde, que le monde tentera de réduire, par des peines lourdes, car ces procédés ne rentrent pas dans la production de la richesse d'un pays, ils n'y contribuent pas. [...]