Travail d'enquête sur les mouvements de mobilisation des anti IVG. Etude bibliographique des recherches existantes sur la question, étude sur le terrain lyonnais plus particulièrement et à l'association SOS Tout Petit.
[...] C'est M. Dor lui-même qui est à l'initiative des actions commandos, il sait qu'il peut compter sur les traditionalistes de Présent11 pour indiquer chaque rendez-vous des actions. Il participe d'ailleurs à la première qui a lieu le 10 janvier 1987 à l'hôpital de Tenon, il participera personnellement à des expéditions punitives et encouragera le harcèlement des femmes souhaitant avorter. Justification scientifique et stratégie discursive : légitimation de la cause Il s'agit de l'une des plus grandes difficultés de ce sujet et sûrement d'une des plus grandes batailles menées pas les anti-avortements: imposer leur vocabulaire. [...]
[...] D'autant que ces actions commandos ne créent pas de la sympathie pour la cause. Le 4 juillet 2000, la loi qui permet l'allongement de 10 à 12 semaines la période pendant laquelle on peut avorter et la fin de l'autorisation parentale pour les mineures souhaitant avorter est votée. Il n'en reste pas moins que les associations anti-avortements restent toujours actives en faisant par exemple de l'accueil de femmes ou encore en allant prier devant des centres où se pratiquent des I.V.G. [...]
[...] Il faut qu'il y en ait un peu partout quoi. Il peut pas y avoir qu'une seule façon de travailler tant qu'il y aura des personnes qui sont euh . touchées par ce . par ce drame! Parce que des personnes qui sont victimes enfin qui sont victimes parce que bien souvent beaucoup ne se rendent pas bien compte de ce qui se passe, de ce qu'elles font hein . c'est après coup qu'elles sentent que ça va pas quoi. [...]
[...] Et ben oui d'accord, votre corps vous appartient mais le corps de l'enfant il est en vous, il ne vous appartient pas. C'est un être différent de vous. Vous voyez ? C'est là dessus où on est vraiment pas d'accord quoi. Donc on n'a pas le droit d'y toucher. C'est un être humain, on n'a pas le droit de se suicider, on n'a pas le droit de tuer un autre être humain, quel que soit son stade de développement. Voilà, donc ça c'est la partie philosophique. JB : Mais vous avez des conférenciers sur Lyon ? [...]
[...] MK : Et en dehors de cet engagement, vous en avez d'autres également euh, sur d'autres mouvements ? CR : Dans d'autres sphères ? Complètement. Par exemple, je suis président d'une association qui travaille avec la banque alimentaire. Vous voyez que ça n'a pas grand chose à voir a priori. Encore que. On a toujours des personnes en détresse d'une manière ou d'une autre hein. JB : Et c'est une association aussi qui est sur Lyon ? CR : Qui est sur Lyon, voilà. [...]
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