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À travers différentes sociétés, on peut observer différents modes de définition de la nature. Par exemple, en Occident, il y a une nette séparation entre la nature sauvage comprenant des forêts, et la nature domestique comprenant le jardin. Ce qui n'est pas le cas pour les peuples des Achuar en Amazonie, comme a étudié Descola. En Occident, le concept de la nature est l'inverse de celui de l'Amazonie, où il y a une séparation nette entre les plantes, les animaux et les humains. Contrairement à l'Amazonie où la nature est multiculturaliste. Ainsi, les populations à travers le monde ne se représentent pas les plantes et les animaux présents dans la nature de la même manière.
[...] Ainsi, cette forêt a été domestiquée par l'humain avec l'aide des animaux, les Achuar vivant de l'horticulture ; ils ont besoin de la biodiversité de la forêt pour vivre. C'est la raison de leur volonté de faire revivre la forêt par leurs mains avec les plantes et les animaux, après qu'ils ont utilisé ses ressources, pour que le cycle de l'utilisation de la forêt continue pour leurs ressources vitales. Ensuite, on voit que dans la culture des Achuar, les humains et les « non-humains », dont les plantes et les animaux, ont eux aussi une âme. [...]
[...] Il y a intérêt pour les Mélanésiens de cultiver les plantes des étrangers, c'est une façon pour eux d'être vivant par la plante que les étrangers cultivent. Une confusion s'est faite avec le sens du mot « dieu » vu par les Occidentaux. Les Mélanésiens ont pris les étrangers pour des dieux comme ils ne cultivaient pas l'igname. Ainsi les étrangers étaient plus proches des dieux qui ne cultivent pas cet aliment, que des Mélanésiens le cultivent. On peut voir que Florence Brunois parle des Kasua dans son ouvrage « Le jardin du casoar la forêt des Kasua . [...]
[...] En Mélanésie, ils ont repris les mêmes principes de l'horticulture qu'en Angleterre, en domestiquant à des fins alimentaires les plantes telles que le tarot, l'igname, la canne à sucre, la banane, l'arbre à pain et la noix de coco. Mais les Mélanésiens vont plus loin que cela, ils ont un but de création variétale et une culture des jardins. Ils ont un objectif créatif avec l'horticulture, avec une importance de la beauté des jardins. Il existe bien une dimension artistique des jardins pour les Mélanésiens. [...]
[...] Donc le peuple Samis doit s'adapter au changement subit par les rennes, car ces animaux ne sont jamais entièrement domestiqués. Pour l'élevage de rennes, les familles s'organisent autour d'une « unité sociale » appelée la siida, parmi laquelle se réunissent plusieurs familles. Le mode de vie des Samis est semi-nomade, il s'agit d'un mode de vie très « individualiste » pour la chasse, l'élevage des animaux au sein d'une même famille. Chaque membre de la famille des Samis ont leur propre renne. [...]
[...] Ils utilisent un processus de classification pour identifier les interactions entre les individus associés ou non aux animaux, et aux plantes. Cette classification de la nature joue un rôle sur comment ils interagissent entre eux, et avec les autres peuples. De plus, Descola avait remarqué que le processus de classification avait une conséquence dans l'interaction entre les humains avec les animaux et les plantes. Il pensait que ce processus classificatoire changeait l'activité cognitive des êtres humains l'utilisant. Dans le cas des Achuar vus dans les travaux de Descola, les relations qu'ont les Achuar avec leur environnement sont étudiées. [...]
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