Anthropologie, fonctions de la religion, Kottak, animisme, communautés religieuses, Wallace, chamanisme, monothéisme, Malinowki, perception cognitive, rites, Ndembu, Van Gennep
Le terme "religion" est issu du latin religio ou encore religare, qui évoquerait l'idée d'un lien de piété unissant l'homme à Dieu. Selon une définition du CNRTL, la religion serait "le rapport de l'homme à l'ordre du divin ou d'une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de dogmes ou de croyances, de pratiques rituelles et morales". Par cette définition, nous comprenons en quoi le concept de religion est difficile à appréhender et nécessite de nombreux éléments pour tenter de définir à quoi il correspond.
[...] Pour appuyer ce propos, l'anthropologue Wallace dénombre différents types de cultures impliquant des rites et dès lors des fonctions et utilisations diverses de la religion : nous avons tout d'abord le chamanisme, « la religion communale, olympienne, ou encore monothéiste ». Parmi elles, divers rôles de la religion peuvent être observables. Tout d'abord, un rôle social peut être perceptible dans certaines cultures, les rites étant des affaires communes, permettant d'abord affirmer ou de rendre hostile la solidarité sociale. En effet, le faire de participer à des rituels peut renforcer ou réduire une cohésion de groupe, tel que le démontre R. Brown. Réunir est une fonction sociale principale de la religion. [...]
[...] En effet, une société en équilibre apparaît comme une société donnant lieu à des personnes occupant des positions hiérarchiques dîtes fortes, qui peuvent soit en abuser est en user à bon escient ; et des hommes au statut plus faible. Bibliographie CHARTIER E., Les Dieux DARTIGUENAVE J. C., « Rituel et liminarité » dans Sociétés, n° FIGUEIREDO « Le corps éprouvé », L'école des parents, n° JULLIARD André, « Champs et concepts de l'anthropologie religieuse », Corps, religion, société, Presses universitaires de Lyon KOTTAK C. [...]
[...] En effet, la religion éprouve des effets sur des pratiquants, qui ont parce qu'ils adhèrent à une religion adoptent des pratiques et des croyances culturelles visibles. Le cas le plus visible est celui autour de la notion de rite de passage. Les rites de passage sont des rites qui accompagnent les changements de lieu, d'état, d'occupation, de situation ou encore d'âge. Ils rythment le déroulement de la vie humaine de la naissance à la mort. Ces rites vont ainsi être utilisés lors des passages, marquant cette périodicité changeante. [...]
[...] En effet, si tout le monde n'a pas la même distinction de ce qui semble être ordinaire ou extraordinaire, comment déterminer ce qui est de l'ordre de la religion ou non ? En somme, nous constatons ici toute la complexité du concept de religion, qui de manière générale vient définir des formes de croyances et de comportements adoptés par les hommes. C'est un phénomène général, global, qui prend forme dans toute société habitable et par conséquent, peut prendre de nombreuses formes à travers des études interculturelles. [...]
[...] L'anthropologue Van Genenep s'applique à enregistrer les similitudes et les différences entre lies divers rites de passage observable. Car : ils comportent toujours un cérémonial faisant intervenir différents rites. Il peut alors s'agir d'un franchissement réel et matériel, ou bien un franchissement moins spatial ou beaucoup plus mental. Piette, en 1997, définit donc la notion de rite de passage comme un « ensemble d'actions, insérées dans un contexte spécifique, dont le déroulement et la perception cognitive et/ou émotionnelle se font selon quatre formes non exclusives ». [...]
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