La sociologie de la famille a connu un développement exceptionnel depuis quelques années ; en effet, le couple est devenu une question beaucoup plus sensible qu'elle ne l'était il y a 20 ou 30 ans, notamment parce que ses structures ont été soudainement et profondément bouleversées. Si le modèle classique de la famille nucléaire a dominé jusqu'au milieu des années soixante, on constate que de nouvelles formes familiales tendent à s'imposer.
Qu'il s'agisse du choix du conjoint ou de la distribution des rôles au sein du couple, les mutations observées sont indiscutables et conduisent inévitablement à des nouvelles formes de conjugalité...
[...] Le Pacs souffre en réalité de lacunes qui reflètent la complexité des questions qu'il pose : la filiation des couples homosexuels et la place du couple dans la société. Face au développement de la cohabitation et aux nouvelles attentes de liberté des partenaires, le Pacs apporte une réponse intermédiaire entre une situation d'union libre non reconnue et de couple marié : il demande moins d'engagements que le mariage et plus que l'union libre, et offre des droits dont les concubins ne bénéficiaient pas avant. [...]
[...] Les raisons de la pérennité Les premiers éléments de réponse peuvent se trouver dans la sociologie de Bourdieu et plus particulièrement dans la distinction où il nous montre l'impact de notre milieu socioculturel sur nos goûts et nos préférences, et ceci tant au niveau culinaire que dans le choix du conjoint. Aussi l'homogamie perdurerait-elle inconsciemment. De plus, Michel Bozon insiste sur le fait que le lieu de rencontre n'est plus neutre, il apparaît, en effet que nos fréquentations dépendent essentiellement des lieux que nous fréquentons et ces lieux eux même correspondent le plus souvent à notre milieu social culturel. [...]
[...] La cohabitation est aussi un critère trop étroit dans la mesure ou des personnes se considérant en couple ne cohabitent pas. Il n'y a plus de frontière nette entre vie en couple et vie hors couple, il faut en fait tenir compte d'un certain degré d'intégration conjugale : par l'institution, par le partage d'un même logement, mais aussi par l'échange interpersonnel et le lien affectif. La place du couple aujourd'hui On se marie moins, on divorce de plus en plus et on fait moins d'enfants qu'au début du siècle, mais cela ne veut pas dire que la famille ou le couple eux-même soient en perte de vitesse. [...]
[...] La distribution a. L'externalisation b. La répartition du temps III Le nouveau couple A. Constats : crise du couple ? 1. Déclin du mariage 2. Le divorce 3. La baisse de la natalité B. Définition et place du couple dans la société contemporaine 1. [...]
[...] Le PACS Le couple Introduction La sociologie de la famille a connu un développement exceptionnel depuis quelques années ; en effet, le couple est devenu une question beaucoup plus sensible qu'elle ne l'était il y a 20 ou 30 ans, notamment parce que ses structures ont été soudainement et profondément bouleversées. Si le modèle classique de la famille nucléaire a dominé jusqu'au milieu des années soixante, on constate que de nouvelles formes familiales tendent à s'imposer. Qu'il s'agisse du choix du conjoint ou de la distribution des rôles au sein du couple, les mutations observées sont indiscutables et conduisent inévitablement à des nouvelles formes de conjugalité. I. Le choix du conjoint Le choix du conjoint est le mécanisme initial de la formation d'un couple. [...]
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