A travers ce travail, je vais m'interroger sur la problématique du voile au sein de notre société, et plus précisément du voile au sein de l'école. Pour cela, j'ai décidé d'analyser cela grâce à un matériau qui est une lettre envoyée au Président de la République Française écrite par le Sheikh Dr. Yûsuf Al-Qaradâwî. Je tiens à dire que ce travail d'étude d'un élément symbolique, se fera dans l'esprit le plus critique et neutre par rapport au matériau.
[...] L'auteur rappelle aussi la fonction première du voile qui n'est pas la symbolique religieuse comme on pourrait le penser. Il nous dit que : l'affirmation que le voile est un symbole religieux est irrecevable. Le voile n'est point un symbole car le symbole ne possède pas de fonction propre, si ce n'est l'expression de l'appartenance religieuse de son porteur, comme la croix sur la poitrine du chrétien ou la kippa sur la tête des juifs ; ces deux objets n'ont aucune fonction hormis la déclaration de l'identité religieuse. [...]
[...] L'ultimité esquissée dans ce matériau concerne la démocratie et les droits de l'homme. Dans les sociétés démocratiques, la majorité a le droit de légiférer comme bon lui semble. Mais la démocratie équitable est celle qui préserve les droits des minorités religieuses et ethniques. Cette volonté d'interdire le voile à l'école est contraire à deux libertés fondamentales inscrites dans les droits de l'homme : la liberté individuelle et la liberté religieuse, confirmées dans les constitutions et les déclarations des droits de l'homme. [...]
[...] Il est essentiel de comprendre que ces rouages ne sont pas un accessoire plus ou moins élégant de la pensée : c'est la vie des gens qui est en jeu. La structure explicite un rapport au monde et un rapport à soi, mais ce rapport n'est pas statique. Il prend la forme d'une tension dramatique qui oriente l'existence des personnes concernées. Cette tension dramatique, c'est grâce au schéma d'anthropologisation qu'on peut la ressaisir. Ce schéma, inspiré de Greimas, raconte une quête dont le sujet est le héros. On part de l'idée que le sujet désire quelque chose une ultimité désirable, toujours connotée en termes de vie ou de mort. [...]
[...] Cela ne risque pas d'arriver si rapidement mais cela dit il est important de ne pas négliger cet aspect des choses et de considérer le problème très au sérieux afin de réagir le plus sereinement et en respectant les principes de la société démocratiques. Conclusion J'ai choisi d'analyser cette problématique dans le souci d'obtenir des réponses et d'y voir plus clair sur le sujet, du moins de pouvoir y réfléchir intelligemment. Le débat sur le port du voile est un problème majeur. [...]
[...] Logiquement, on déduit la même chose des pourvoyeurs. Dans la symbolique ascétique, les pourvoyeurs positifs distribuent la contrainte alors que l'auteur de la lettre valorise et apprécie les sources de liberté d'expression. Les ruraux traditionnels comme on a pu le voir ne témoignaient guère de sympathie pour les sources de licence à cause desquelles la discipline se relâchait. Ils voyaient d'un mauvais oeil que chacun fit ce qu'il voulait. Or le Seikh attaque au contraire l'interdiction sur le port du voile parce que tout le monde devrait être libre, nous devons enseigner aux gens la tolérance entre eux, de s'accepter mutuellement comme ils sont, malgré leurs différences religieuses comme l'enseigne le Coran Aucune agression ne peut être crainte de la part de quelqu'un qui connaît Dieu et L'observe L'ultimité décisive est moins aisément comparable. [...]
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