L'étude qui va suivre consiste en l'analyse des rapports qui régissent les relations entre les personnes au sein d'un lieu particulier : les jardins Paul et Virginie.
La méthode utilisée repose en majeure partie sur une observation « flottante », à l'instar de Claude Pétonnet, ethnologue, qui consiste en la vacation du chercheur qui n'observe que ce qu'il voit sans axer son regard sur un objet d'étude en particulier.
A partir de cela, il convient de dire que l'étude ici reviendra à analyser et évoquer les principales fonctions que remplit cet
espace publique dans la vie quotidienne des personnes. De quelle manière ces jardins régissent les relations entre les individus ? Comment s'insèrent-ils dans la vie en société ? Comment peut-on mettre en exergue certaines catégories de personnes via cette étude ?
[...] C'est d'abord le rapport entre les deux catégories d'enfants : alors que le groupe d'enfants sans parents ne semble même pas remarquer les autres enfants venus avec leurs parents, il y a une sorte d'attraction exercée par ce groupe vers les autres enfants seuls avec leur parents. Les filles ont tendance à se diriger vers ce groupe qui les attire. Cependant, elles ne vont pas jusqu'à les voir, soit par timidité : en effet, elles restent plutôt aux abords du parc soit par mise en garde de leur 7 Louis Genton TD2 L1 Histoire parent qui leur disent de rester près d'eux. Le parc s'instaure alors comme un lieu de rencontre de l'autre. Il permet l'opposition entre deux choses : le groupe et l'individu. [...]
[...] En effet, si l'on analyse bien, tous les besoins, attentes et usages de ce lieu ont tous un trait principal : le quotidien. Tout s'inscrit dans ce lieu du quotidien, pour tout le monde. Des rituels se sont tous instaurés ; de la simple rencontre amoureuse et exclusive entre deux adolescents qui cherchent de la tranquillité à la course entre amis pour un besoin physique, tout ces phénomènes sont réguliers et répétitifs Louis Genton TD2 L1 Histoire Finalement, en une phrase on pourrait dire que malgré des différences dans les usages de ce lieu, ce parc reste un lieu essentiel dans le bon fonctionnement de la société à tous niveau : enfant/parent ; personnes âgés/jeunes ; animaux/personnes ; homme/femme. [...]
[...] elle est dans ta classe ? La petite fille lui répond oui, oui c'est Adeline. Les deux petites filles jouent alors ensembles. Une femme seule arrive avec deux garçons. Ils jouent au football et rencontre un garçon qui était venu avec son père. Le garçon demande s'il peut jouer avec eux. Les deux acceptent et les trois jouent au football près de l'aire de jeu n°3. Ces observations faites, on peut alors émettre plusieurs choses : d'abord, il y a clairement une distinction entre les enfants qui sont avec leurs parents ou sans. [...]
[...] Autrement dit, la société est encore présente dans les interactions de ce parc ; l'homme n'est pas complètement déconnecté du système et reste tout de même prêt à intervenir pour son enfant. Il est aussi inquiet de me voir déambuler dans le parc. Egalement, la mère surveille tout de même ses enfants. Elle n'a pas lâché prise non plus et les codes familiaux sont tous bien présents. Finalement, ces jardins s'instituent comme une continuité de l'espace familial, une sorte du complément du domicile et du prolongement de l'habitat pour les familles. [...]
[...] Ces jardins sont également un lieu de lien entre deux endroits bien distincts. - Au Nord, et au bout de la rue Eugénie Grandet, c'est l'entrée dans la résidence familiale et aisée de la Mare Jarry, lotissement construit au début des années 2000. Les jardins sont alors construit en complément de cette création immobilière servant à attirer des familles dont les hommes travaillent principalement au Technocentre Renault, non loin Louis Genton TD2 L1 Histoire - Au Sud, et à l'autre bout de la rue Eugénie Grandet, c'est un ensemble HLM construit dans les années 70 servant à accueillir les familles immigrantes en France. [...]
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