Jean-Pierre Durand est professeur de Sociologie au Centre Pierre Naville à l'Université d'Evry. Dans son texte l'auteur fait une présentation critique de l'entreprise et essaie de comprendre si le concept de lutte des classes (Karl Marx, 19ème siècle) est encore fécond pour décrire aujourd'hui l'organisation du travail. Jean-Pierre Durand décrit dans son texte que la lutte des classes existe bien mais sous différentes formes : l'opposition traditionnelle entre employeurs et salariés est toujours là mais cette fois ce sont les employeurs qui arrivent à imposer leur point de vue et cela est une grande nouveauté historique ...
[...] Ce changement est dû aussi au fait que les employeurs demande de plus en plus à leurs salariés de s'impliquer dans l'entreprise, dans leur travail. Cependant la surveillance individuelle est difficile on ne peut pas mettre une personne derrière chaque salarié pour voir s'il fait bien ou pas son travail et donc s'il mérite une augmentation ou non les critères sont incertains, on se demande toujours qu'elle est la base de la notation et c'est sûrement pour cela que beaucoup de personnes sont promut juste en mettant en place des stratégies pour atteindre la hiérarchie. [...]
[...] Sociologie L1 Texte 2 : Quelle lutte des classes dans l'entreprise actuelle ? Jean-Pierre Durand est professeur de Sociologie au Centre Pierre Naville à l'Université d'Evry. Dans son texte l'auteur fait une présentation critique de l'entreprise et essaie de comprendre si le concept de lutte des classes (Karl Marx, 19ème siècle) est encore fécond pour décrire aujourd'hui l'organisation du travail. Jean-Pierre Durand décrit dans son texte que la lutte des classes existe bien mais sous différentes formes : l'opposition traditionnelle entre employeurs et salariés est toujours là mais cette fois ce sont les employeurs qui arrivent à imposer leur point de vue et cela est une grande nouveauté historique. [...]
[...] Enfin, on peut invoquer des raisons qui tiennent aux syndicats eux-mêmes : accentuation de la division entre centrales, effets pervers de l'institutionnalisation et des tâches de représentation hors des entreprises qui accentuent le déclin de leur présence sur les lieux de travail. Plus précisément dans le texte de Jean- Pierre Durant on peut dire que les syndicats ne savent pas comment réagir, ils sont sensés intervenir contre les répressions antisyndicales, les suppressions d'emplois et veiller à l'organisation de la revendication salariale mais là ils sont pris entre deux pièges, soit ils acceptent le toyotisme et poussent les salariés à participer aux formations, sauf qu'au résultat cela n'apportent rien aux salariés donc ils sont mécontentent et disent que les syndicats auraient mieux fait de contester. [...]
[...] Comment se manifeste la lutte des classes dans l'organisation du travail ? Tout d'abord, il nous semble important de définir la lutte des classes. Selon Marx, il y a une lutte entre les prolétaires et les bourgeois. Ces deux catégories se distinguent par leur place dans le mode de production. Chacune d'entre elle rentre dans un conflit avec un intérêt particulier : pour les prolétaires l'augmentation des salaires et pour les bourgeois l'augmentation du profit. Les conflits peuvent prendre différentes formes comme les grèves mais aussi l'absentéisme, le turnover. [...]
[...] L'auteur dans ce texte critique l'entreprise mais surtout il nous montre qu'il y a toujours cette lutte des classes entre employeurs et salariés. Le pouvoir s'est inversé et il est maintenant aux mains des employeurs, les syndicats ne savent plus quoi faire et les salariés sont soumis aux contraintes imposées par les employeurs. Ils ne savent pas mais surtout ils ne peuvent pas se défendre car le chômage est important et ils ont peur de perdre leur emploi. Le rôle des employeurs est organisé car ils donnent plus de pouvoir aux salariés mais cela augmente la concurrence entre eux. [...]
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