Selon Enrico Ferri (1856-1929) la cause de la criminalité c'est l'anormalité de l'organisme humain.
Une vision plus différente de l'école positiviste est apparue au début de 19e siècle pouvant être caractérisée comme le précurseur de la criminologie. Cesare Lombroso et ses deux disciples Enrico Ferri et Raffaele Garofalo sont les fondateurs de l'école. Selon Lombroso l'homme criminel représente un type particulier, moins avancé dans son évolution que ses contemporains. Il va donc chercher à identifier les signes qui permettraient de témoigner de cet état de fait. Lombroso est souvent considéré comme le fondateur de la criminologie scientifique. La criminologie est la discipline qui étudie le crime ou le criminel en adoptant les méthodes d'autres sciences.
[...] Les facteurs biologiques selon Lombroso ont une importance essentielle. Sa théorie est qu'il existe des signes biologiques qui déterminent la personnalité criminelle. Ainsi Lobroso considère qu'il y a des anomalies biologiques chez les criminels grâce auxquels se détermine l'état dangereux d'un individu. La forme du crâne par exemple peut être examinée comme une telle anomalie avec la technique dite craniologie Mais Lombroso ne travaillait que sur des criminels alors qu'il n'avait pas constaté si ces caractéristiques n'existent pas chez les autres individus qui ne sont pas considérés comme criminels. [...]
[...] Ils les appelaient mesures de sureté qui étaient déterminées selon l'état de l'individu. Le but était uniquement la protection de la société par l'individualisation et la sévérité de la sanction. Mais ainsi la sanction devait être déterminée par le seul fait qu'un individu semble dangereux. La nature préventive de la peine visait l'empêchement de la commission d'un crime. Cette idée s'est développée par la suite dans une idée de défense sociale, mais ses caractéristiques se distinguaient de celles des théories positivistes, et qui s'est beaucoup plus développée dans le futur. [...]
[...] Se pose alors la question de savoir quelles ont été les raisons de l'échec de ces idées positivistes ? L'examen du phénomène criminel se base à une démarche très scientifique et d'une répression assez spécifique pour l'époque (II). I. Une démarche scientifique en criminologie selon Lombroso Selon les positivistes le crime est le résultat d'un certain nombre de causes qui peuvent être anthropologiques mais aussi des causes qui ne sont pas liées à la personnalité de l'auteur de l'infraction L'approche anthropologique des facteurs de la criminalité La théorie de Lombroso se base surtout sut des faits de nature anthropologiques. [...]
[...] La prévention des crimes comme un but essentiel Les théories des positivistes reposent fortement sur la prévention. L'analyse des individus a pour but de faire une distinction entre ceux qui sont dangereux et ceux qui ne le sont pas. Ainsi la prévention pourra être mise en place afin de diminuer les taux de criminalité. Donc elle est apparue nécessaire, mais elle pourra être dangereuse aussi puisqu'un individu pouvait être considéré comme dangereux même en manque d'infraction commise. L'arbitre des individus est diminué et est remplacé par un déterminisme qui pourtant ne reposait que sur l'état dangereux de l'individu. [...]
[...] Analyse critique du positivisme Selon Enrico Ferri (1856-1929) la cause de la criminalité c'est l'anormalité de l'organisme humain. Une vision plus différente de l'école positiviste est apparue au début de 19e siècle et qui peut être caractérisé comme le précurseur de la criminologie. Cesare Lombroso et ses deux disciples Enrico Ferri et Raffaele Garofalo sont les fondateurs de l'école. Selon Lombroso l'homme criminel représente un type particulier, moins avancé dans son évolution que ses contemporains. Il va donc chercher à identifier les signes qui permettraient de témoigner de cet état de fait. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture