La violence peut être caractérisée comme une action visant à détruire ou porter atteinte à l'intégrité physique ou morale d'une personne ou d'un groupe. Nous nous intéresserons plus en particulier à la violence de l'homme envers l'homme.
La violence est soudaine, elle interpelle, elle est polymorphe : partout où il y a homme, il y a violence, enfin, elle est ambiguë : son sens n'est pas clair. Notre étude se divisera en trois questions : d'où vient la violence, où va-t-elle, comment/pourquoi la faire cesser ? (...)
[...] Elle peut néanmoins être une violence mesquine permettant d'accomplir une vengeance (Nietzsche Le crépuscule des idoles) : la frustration du faible voulant trouver le moyen de nuire au fort. La violence peut également être retrouvée dans l'art. Ex : futurisme : La violence et l'agressivité se retrouvent explicitement dans le Manifeste du Futurisme. Les artistes souhaitaient en effet résoudre les problèmes de l'époque par la violence, par la guerre. Cette violence se retrouve dans les œuvres futuristes : La charge des lanciers (1915), une peinture sur toile de Umberto Boccioni qui illustre bien cet hymne à la violence et à la guerre. H. [...]
[...] La cause de la violence repose dans la première agression. La victime devient responsable de ma violence et de son malheur. Tout e monde peut donc éventuellement devenir victime puis bourreau. La victime est désacralisée : une victime ne l'est que ponctuellement. De plus, tout le monde n'est pas victime au même degré. B. Violence et finalité 1. Moyens et fins Dans Cahiers pour une morale, JP Sartre oppose force et violence : force lorsque l'action est conforme à la légalité, violence lorsqu'elle ne l'est pas. [...]
[...] Lorsque la fin est elle même absolue, il n'y a pas de violence. La violence naît lorsque par différents moyens on transforme une fin relative en fin absolue Violence et liberté Toujours pour Sartre, pour le violent, il n'y a que des obstacles qui doivent être réduits. Le violent est comme hors du temps, autrui n'est qu'un obstacle. Cette violence a tendance à séparer le monde : bien/mal, noir/blanc. L'acte violent revient à la libération par la disparition de l'obstacle = accomplissement du désir. [...]
[...] La violence est-elle naturellement efficace ? Est-elle utile ? La violence n'est elle pas l'expression d'un discours. A. L'utilité de la violence 1. La violence fondatrice Etude à travers 3 mythes fondateurs : Platon et Chronos, Romulus et Remus, Caïn et Abel. Définissons tout d'abord le statut du mythe. Le mythe est une parole de la philosophie. L. Robin dans Platon, analyse la parole mythique comme une parole adressée à ceux ne comprenant pas le mouvement de la dialectique. [...]
[...] La violence st donc nécessaire à l'ordre mais ne peut pas l'instaurer. Pour que la violence ne l'emporte pas, elle doit être contrebalancée par la ruse, la prévoyance, la réflexion. La violence permet également de délimiter le seuil du supportable dans une société : frontière de l'acceptable La violence motrice Idéologies historiques : la lutte est le moyen de parvenir à l'égalité : passage par la négativité pour le positif commun. Engels : L'anti Dühring La violence est l'accoucheuse de toute vieille société qui en porte une nouvelle en ses flancs - Marxisme : Sorel Réflexions sur la violence : mythe de la grève générale la violence est acceptée lorsque' elle profite aux opprimés. [...]
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