On va parler de l'approche qualitative de la sociologie de l'université se basant sur le cas de l'Afrique subsaharienne. Ce qui est intéressant à dire c'est que le taux de scolarisation à l'université est très faible, que c'est un lieu d'élite et que l'impact politique va être différent. C'est un continent qui est l'un des plus pauvres du monde, malgré des mouvements importants, il reste soumis à des influences extérieures, en particulier libérales (...)
[...] On a des phénomènes à peu près identiques en France (avec le problème du chômage, il y a un développement d'associations de loisirs ou de développement personnel). Pour conclure, on a vu divers impact historique des revendications étudiantes, mais dans le cas du Sénégal on a un rôle important des étudiants dans la structure politique du pays, dans la création de leaders politiques. Il a pu développer un mouvement étudiant qui participe vraiment à la politique du pays aussi bien au niveau interne qu'au niveau géopolitique. [...]
[...] En conclusion, on a vu quels sont les acteurs en présence et comment ils sont venus là et enfin quelles sont leurs stratégies ? Pour montrer qu'en sociologie on a toujours ce type de raisonnement on est passé du niveau local, au niveau national et international ; De plus en plus on est dans des relations de causalités entre les acteurs. II. L'étude de cas du Sénégal Le Sénégal a beaucoup de similitude avec le Bourcinafaso mais est beaucoup plus riche, ouvert sur la mer et à un fort taux de scolarisation la maternelle il y a un taux de 78% et dans l'enseignement supérieur il y a un taux de A. [...]
[...] Et il dissout certaines organisations étudiantes, il enferme des étudiants pour des raisons d'activisme, et de façon plus ponctuelle il a engagé certains étudiants dans l'armée. Le mouvement s'est calmé, les années suivantes, il y a eu de nouvelles tentatives des étudiants, mais le gouvernement a répliqué beaucoup plus vite en déclarant une année blanche pour l'université. Mais le mouvement a recommencé en 1971, mais c'était trop faible. Le mouvement s'essouffle mais reste vivace. La conséquence est la victoire au niveau de l'Africanisation de l'université. En 1970, l'université de Dakar a changé de statut. [...]
[...] Les restrictions fortes ont favorisé les mouvements étudiants. L'université était le seul lieu de rassemblement, c'est un lieu d'opposition au pouvoir systématique. Après l'indépendance, les étudiants font une lutte anti- néocolonialisme, c'est à dire contre l'oppression de SENGHOR 2. Mai 1968 au Sénégal Il fait écho au mouvement connu en France, mais il n'est pas réductible à une imitation des mouvements européens. Les étudiants se sont positionnés contre le mouvement en place et il y a eu une escalade d'oppression face aux revendications. [...]
[...] La politique colonial consistait à mettre les fils de chefs à l'école pour en faire des agents administratifs de la colonisation. Les chefs ont donc envoyé des fils de famille pauvres qui ont pris du pouvoir à cause de la longue durée de la colonisation. En 1960, le taux de scolarisation est de et les colons ont formé qu'une minorité de personne qui leur étaient utiles, ils n'ont pas cherché à développer le pays. Depuis l'indépendance, il fallait tout d'abord démocratiser la scolarisation, l'école primaire atteignait 42,7% et à l'université s'atteignait moins de puis adapter l'école au milieu par rapport aux réalités du pays (il fallait produire de nouveaux manuels scolaires mais ils demeurent toujours des problèmes car tout n'est pas bien retranscrit) et aux besoins du pays. [...]
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