On vient de voir que les sociétés démocratiques sont traversées par la tension entre les inégalités et l'idéal égalitaire. Ces tensions se traduisent bien souvent par des conflits pour avoir chance d'être entendus, une action doit être collective, durable et relayée par les médias.
À quelles conditions les mouvements sociaux sont-ils efficaces ?
Leur multiplication est-elle un signe de dysfonctionnements d'une démocratie ?
Comment expliquer une apparente réduction de la durée du travail ?
La crise du syndicalisme traduit-elle l'émergence de nouveaux modes de régulation des conflits ou bien un rapport de force de moins en moins favorable aux salariés ?
(...)
[...] La création de la CSI (Confédération Syndicale Internationale) est une réponse des syndicats à la mondialisation. Ils cherchent à unifier leurs forces. L'objectif de cette nouvelle institution est de construire une stratégie syndicale mondiale, de développer une solidarité internationale entre les travailleurs, de développer le syndicalisme là où il est réprimé, d'agir auprès des Firmes Multinationales pour le respect du droit du travail, de faire des actions de lobbying auprès des institutions internationales (Banque Mondiale, FMI, OMC). Dans le contexte de la mondialisation, les pratiques syndicales et institutionnelles se modifient : d'une part les négociations se développent au n iveau des groupes européens, d'autre part les syndicats envisagent davantage leurs actions dans une stratégie mondiale et se donnent le cadre institutionnel adéquat. [...]
[...] Des critères devant donc être mis à jour. À ces 5 critères, la jurisprudence en a ajouté deux : l'activité du syndicat et sa capacité à mobiliser les salariés. Faire partie de ce petit club représentatif donne des avantages. Ces syndicats peuvent s'implanter dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, peuvent participer à la gestion de la protection sociale et bénéficier d'aides publiques. Cette représentativité est remise en cause www.oodoc.com II) Le syndicalisme est-il remis en cause ? [...]
[...] De plus la durée des conflits a par a illeurs diminuée. Le taux de participation reste élevé et est même en hausse ces dernières années : - dû à la taille de l'établissement (plus l'entreprise est grande, plus la grève est fréquente). - dû aux syndicats plus présents dans les grandes entrepri ses (délégué syndical obligatoire quand il y a plus de 50 salariés dans l'entreprise). - dû aux relations professionnelles qui y sont plus anonyme, ce qui permet de faire plus facilement des grèves et ainsi manifester son mécontentement contre une direction distante. [...]
[...] L'action spontanée et locale (exemple : les grèves sauvages sans qu'il y ais de préavis) donne lieu à des organisations durables qui se posent en porte -parole et cherche à canaliser et à rationaliser l'action collective. Législation et relations du travail 1791 - Loi d'Allarde : suppression des corporations. - Loi Le Chapelier : interdiction des coalitions de métiers et des grèves La grève ne rompt pas le contrat d e travail : elle le suspend. Les conventions collectives sont reconnues au niveau de l'établissement, généralisation territoriale et professionnelle. [...]
[...] Le rôle du CEE (Comité d'Entreprise Européen) est d'informer les salariés sur toutes les questions transfrontalières pertinentes qui affectent le groupe (déloc alisation, changement technologique, de développer une culture d'entreprise dans les groupes transnationaux, en particulier en conciliant des pratiques nationales différentes en matières de relations industrielles et de traditions professionnelles. Les CEE se développent. Beaucoup d'entre elles sont de grandes multinationales, de telle sorte que la proportion d'employés représentés par les CEE est bien plus élevée : plus de soit 14 millions de travailleurs dans l'ensemble de l'Europe. Quelques CEE sont exemples, mais bien souvent leur efficacité reste limitée. [...]
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