Le travail est toute activité exercée en vue d'un gain. C'est une définition étroite et culturellement définie. Le travail renvoie à toute activité qui demande un effort, une activité prolongée en vue d'une production (concrète ou abstraite). Il y a un double aspect du travail. Le travail est du côté de l'effort, de la peine, de la contrainte mais aussi du côté de la satisfaction et de la réalisation de soi.
[...] Le travail est-il ou non essentiel à l'homme ? Faut-il se libérer du travail ou s'affirmer et se réaliser dans le travail ? Section I Définition Le travail Le trepalium est un instrument de torture composé de trois pieux. En ancien français, le travail est lié à l'idée de souffrance : faire souffrir mentalement et physiquement. On dit que la femme qui accouche qu'elle entre en travail. C'est au XVII siècle, que le mot de travail devient idée de profession. [...]
[...] La précarisation du travail est aussi déstabilisante pour la collectivité. L'attachement à l'entreprise n'est plus le même, la solidarité également. La souffrance au travail Les conditions du travail se sont durcies selon une enquête du ministère du travail et de la santé. Askenazy, dans Les désordres du travail en 2004, montre comment les conditions de travail se sont endurcies. L. Boltanski et E. Chiapello, dans Le nouvel ordre du capitalisme en 1999, ils parlent de soft power Une société de loisir et le bonheur du travail Au XX siècle, on a l'idée que le temps est partagé entre des moments de travail et des moments de loisir. [...]
[...] Le loisir était valorisé dans la société romaine. Le sens de temps libre existe déjà dès la Renaissance. Mais il prend vraiment son sens au XIX siècle où vraiment on prend l'importance de la notion de travailler. Le chômage Caumare est le moment où les agriculteurs se reposent dans un contexte de forte chaleur. C'est momentanément être inactif pour des raisons naturelles. On chaume ensuite pendant les jours fériés. On commence à chaumer pour manque de travail au XIX siècle. [...]
[...] La division sociale du travail est l'idée d'une coopération mais aussi d'une opposition entre les hommes. Emile Durkheim, dans De la division du travail social en 1893, dit que le travail est positif parce que c'est l'idée de complémentarité des hommes. En revanche, Hannah Arendt, dans le Condition de l'homme moderne dénonce le machinisme. Elle rappelle le modèle antique qui distinguait l'animal laborance et celui qui travail pour la politique. A. La division sociale du travail est productrice de progrès La faiblesse des hommes à ne pouvoir satisfaire leur besoins seuls devient quelque chose de positif puisqu'ils doivent se regrouper. [...]
[...] Mais aussi, l'homme se transforme lui- même. Il arrive à acquérir, des compétences, des savoir-faire, une dextérité, des connaissances. Le travail nous met dans le sens de la culture dans l'idée qu'on développe nos facultés. Le travail est donc une activité d'humanisation. Karl Marx prend l'exemple de l'araignée et de l'abeille qui transforment leur environnement mais ce n'est pas une activité consciente, c'est une activité instinctive. Elles ne peuvent pas modifier leur plan parce qu'elles n'anticipent pas. Travailler est imaginer, concevoir, calculer. [...]
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