Le travail, conditions du travail, Marx, activité humaine, activité aliénante
Les concepts clés sont : la notion de liberté, de volonté, d'imagination, le concept d'aliénation, la différence entre emploi et travail et la différence entre animal laborans et homo faber.
Le travail c'est l'activité humaine par excellence. C'est la manière dont les hommes satisfont leur besoin. Le travail est quelque chose de vital dont on ne peut échapper. Le travail est immédiatement lié à la vie elle-même. Ce qui implique que le travail peut être perçu comme une activité aliénante.
[...] Pour Marx on ne travail pas pour vivre mais on vit pour travailler puisque c'est dans le travail qu'on s'accomplit. La valeur du travail ne dépend pas de l'utilité que l'on en retire. La valeur du travail est la valeur de la vie elle-même. Les conditions de travail liées au capitalisme, à la division du travail et à l'internationalisation des échanges vont produire une triple aliénation : ( La première aliénation est que le produit de son travail est retiré immédiatement à l'homme pour le transformer en marchandise. [...]
[...] L'activité du travail s'inscrit dans le plan divin d'une harmonie. Par son travail, l'homme se met en rapport avec toutes les choses du onde. Si l'on peut découvrir que notre activité est en harmonie avec toutes les activités du monde c'est que c'est une œuvre de Dieu. Quand je me rend compte que mon activité répète l'harmonie du monde, je me rend compte que mon travail à un sens car il sert le projet divin, celui qui consiste à que toutes les choses soient en harmonie. [...]
[...] La démoralisation a deux remèdes. La première sorte sont les compensations comme les stupéfiants ou les plaisirs faciles. Mais ces compensations sont illusoires et ne permettent pas de sortir de cette situation. Le deuxième remède est celui de la beauté et de la poésie qui se fait par la religion. Il ne se fait pas par un détournement de la réalité. L'ouvrier n'a alors plus rien à désirer d'autre que Dieu. La quatrième partie commençant à Le difficile est pour eux de lever la tête s'arrête à la prière. [...]
[...] Elle est dite théologale et donne un sens à l'activité humaine. Elle rassemble les hommes et les fait agir selon un certain nombre de normes. Le travailleur doit faire de ses outils des intermédiaires, des miroirs de lumière Cette expression reprend dans la première lettre aux Corinthiens La nature est un miroir en énigme Autrement dit, la nature est un reflet de l'excellence du projet divin mais c'est aussi quelque chose qu'il faut apprendre à décoder. Rousseau dans le second discours en 1754 définit la pitié : La pitié c'est la répugnance innée à voir souffrir son semblable. [...]
[...] C'est ce qui fait de l'homme un être grand et fier de lui. Le fait de travailler ne nous permet pas seulement de prendre conscience de nous même en créant des objets mais de participer activement dans une vie sociale et de vivre notre vie selon des principes qui organisent notre activité. L'homme qui produit, fabrique un produit qui lui devient étranger. Le producteur découvre alors un être étranger selon Marx. L'homme ne travaille pas pour vivre mais le travail est une fin en lui-même. [...]
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