Tradition et sociétés, Balandier, transmission orale, rituels, sociétés modernes, Claude Levi Strauss, structuralisme, anthropologie dynamique, Durkheim, solidarité mécanique, solidarité organique, Lenclud, Jean Pouillon
La tradition est toujours présente dans nos sociétés. Si nous devions la définir nous pourrions dire que c'est l'ensemble des messages reçus dans le passé (religieux, politique) qui se perpétue dans le temps en se transmettant de génération en génération ce qui d'un passé persiste dans le présent ou elle demeure agissante, accepté au présent par ceux qui la reçoivent et qui à leur tour transmettent aux générations suivantes. Balandier aborde la tradition comme un système, qui doit nous parler au présent comme des contestations du changement. Il y a deux modes de transmissions habituels :
- Manière orale : répétition du passé afin d'inventer l'écriture et tenir ce qu'on garde nécessaire.
- Pratique/rituel : danse, chant, objet...
Il y a transmission de ce qui convient de savoir et faire au sein du groupe. Elle se pense et se reconnaît comme une identité collective durable.
[...] Dans les sociétés modernes, le changement est synonyme de progrès, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de tradition. Les sociétés traditionnelles ont besoin de tradition pour donner sens à la nouveauté. Il y a opposition entre les sociétés qui savent écrire et les autres. Les sociétés traditionnelles sont conformes, tous les hommes se confondent dans son ensemble. Durkheim oppose alors solidarité mécanique et organique : - Mécanique : les hommes partagent les mêmes valeurs et sont fidèles aux mêmes principes. [...]
[...] Tradition et sociétés : concepts et définition I. La tradition est toujours présente dans nos sociétés Si nous devions la définir nous pourrions dire que c'est l'ensemble des messages reçus dans le passé (religieux, politique) qui se perpétue dans le temps en se transmettant de génération en génération ce qui d'un passé persiste dans le présent ou elle demeure agissante, accepté au présent par ceux qui la reçoivent et qui à leur tour transmettent aux générations suivantes. Balandier aborde la tradition comme un système, qui doit nous parler au présent comme des contestations du changement. [...]
[...] - Organique : la division du travail permet aux hommes de se différencier. Avec Goody, on se rend compte que les sociétés ont pleinement conscience de leur histoire. Balandier et Bayart montrent que modernité et tradition sont une pensée dialectique. Recouvrir à une tradition assure une mise en œuvre qui assure la continuité et ce sont des signes de vitalité d'une société. Culture et tradition visent à se perpétuer. III. Les erreurs à propos de la tradition La représentation du temps dépend des cultures, le temps linéaire (Occident) l'histoire est un déroulé, nous associons l'histoire au changement. [...]
[...] Simay, lui dit qu'une tradition est vraie si ce qu'elle énonce fait consensus et si elle est partagée comme étant vraie. Shalins se base sur l'histoire des îles Fidji, là-bas le mode de transmission repose sur les manières d'être et de raconter les histoires. Les Maoris sont des mythologues habiles, ils sélectionnent les traditions qui donnent forme aux intérêts concrets du moment. Ils ont une vision cyclique et cultivent la tradition du Mood. Malinowski quant à lui, se base sur le Kula. [...]
[...] Pour Jean Pouillon, la conception de la tradition est soumise à la flexibilité et à la variation. La tradition ne veut pas dire conservation en l'état, car nous n'avons aucun moyen de mesurer le changement. Les hommes reçoivent quelques choses du passé pour le répéter de manière stéréotypée. Ce qui montre l'importance de conserver quelque chose, on se réfère à l'ancienneté (plus c'est vieux plus on s'y réfère, car c'est authentique alors qu'il faut l'envisager comme un point de vue). [...]
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