Théorie sociologique, interactionnisme, Goffman, Becker, Merton, relation sociale, symbolique, règles de l'interaction, territoire du moi, pudeur, intimité, identité sociale, techniques de représentation, restauration de la face, réseau social, contrôle social, pouvoir, normes, valeurs, régulation sociale, déviance, transgression, Durkheim, prédisposition biologique, structure sociale, mécanisme du pouvoir, rapport de force, philosophe réactionnaire, Alexis de Tocqueville, classe sociale, force productive, mode de production
Le processus de civilisation doit beaucoup selon Elias à la « dynamique des interdépendances » entre deux groupes : la noblesse d'un côté, et la bourgeoisie de l'autre à l'époque de Louis XIV. On qualifie le pouvoir de Louis XIV d'absolutisme : Elias considère que le pouvoir absolu constitue concrètement la jouissance d'un équilibre des tensions entre deux groupes sociaux que sont la bourgeoisie et la noblesse dont il tire profit (c'est pourquoi le règne de Louis XIV est si puissant).
La bourgeoisie était à l'époque ascendante et la noblesse déclinante. Les deux groupes sont en concurrence pour l'obtention du pouvoir, mais ils ont tous deux besoin de Louis XIV pour se maintenir dans une position forte.
[...] Cela dpd des gens et du contexte). La règle n'est pas intéressante à étudier pour les interactionnistes, mis plutôt l'interprétation qui en est faite par les individus dans leurs interactions. Il n'y a donc jamais d'application mécanique des règles. Sur cette base, H. BECKER réfléchit à la déviance : « La déviance n'est ni un état de l'acte qui serait donc naturellement déviant, ni un état de l'individu. » Pour les interactionnistes, tout acte peut donc être déviant et ce qui génère la déviance est le regard posé par un groupe social sur l'acte qui va étiqueter l'acte comme déviant. [...]
[...] Deux exemples de philosophes réactionnaires : E. BERKE, J. De Maistre. Ils craignent que la RF ait remplacé les institutions traditionnelles qui produisaient l'autorité par autre chose telle que la volonté populaire, la démocratie, le peuple, des choses qui sont selon eux encore trop vagues et ne sauraient permettre une coercition suffisante pour que l'ordre social fonctionne. En fait, ils craignent à la fois l'incapacité de l'Etat de soumettre les individus à une volonté collective et que l'Etat devienne une trop grosse puissance asservissante des individus. [...]
[...] Becker, « Outsiders » : Conformément à la posture théorique des interactionnistes, par rapport à la question des normes sociales étudiée par Durkheim par exemple, les interactionnistes affirment : il est absolument inutile d'étudier de manière abstraite les normes sociales (de manière désincarnées). L'idée de fait social qu'avance Durkheim n'a pas de sens selon eux. Pour eux, il est nécessaire de voir les contextes dans lesquels les normes sont impliquées car, comme élément social, les normes sont interprétées par les individus dans le cadre d'interactions avec une ou plusieurs autres personnes. Ce qui différencie les interactionnistes de Durkheim par rapport à la question des normes, c'est les marges de manœuvre dont disposent les individus dans l'application des normes (respecter ou non ? [...]
[...] Cette théorie a été très largement exploitée dans l'ouvrage "Stigmates" de Goffman où il explique qu'un stigmate est un "attribut dont les individus peuvent être dotés ou pas" mais dont les gens pensent qu'ils servent aux autres à les définir/identifier, les classer, à leur donner une face qui n'est pas favorable. (Associer un attribut à une disqualification sociale=racisme/sexisme). Certains individus se comportent comme s'ils étaient titulaires de stigmates, ils adoptent des comportements pour confirmer l'image qu'on imagine que les autres se font de nous : finalement, ils sont donc stigmatisés. [...]
[...] Elle nous mène d'abord à voir quels sont les buts légitimes que l'on doit poursuivre en tant qu'individu de tel groupe : ce sont les valeurs du groupe, ce qui est considéré comme étant noblement recherchable, désirable, légitime. Elle définit les moyens à disposition des individus pour atteindre des buts légitimes. La structure sociale définit ce qui est faisable et ce qui n'est pas faisable pour atteindre le but légitime qui a été défini : ces moyens ne sont pas nécessairement les plus efficaces pour atteindre ce but. [...]
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