Il existe deux grandes manières d'appréhender les groupes sociaux.
[...] En revanche dans nos sociétés de plus en plus complexes se multiplient des groupes d'intérêts de toutes sorte en conflit les uns avec les autres. On observe une multitude de groupe d'intérêts et des conflits qui leur sont liés et non plus des conflits qui permettraient de dégager deux groupes antagonistes. Dahrendorf reprend l'approche marxiste mais en multipliant les groupes. On n'a plus à faire à des conflits de classe mais à des conflits d'intérêt. Ainsi un conflit peut rassembler des paysans et des ouvriers. [...]
[...] Plus les bourgeois accaparent les richesses, plus les prolétaires deviennent misérables. Marx intègre dans ses derniers écrits une troisième classe qui se situerait entre les capitalistes et le prolétariat. En effet, dans Le capital le nombre de classe passe à 3. Il y a : - les propriétaires de la force de travail, leur source de revenus étant le salaire - les propriétaires du capital, leur source de revenus étant le profit - les propriétaires fonciers, leur source de revenus étant la rente financière. [...]
[...] - 3ème critique : La conception de Marx des classes sociales oublie un peu rapidement la classification des classes dites moyennes. En effet son schéma est insuffisant pour prendre en compte la complexité des rapports sociaux des sociétés industrielles et post-industrielles. Les rapports de classe ne se limitent pas à un affrontement dominant/dominé. Comment peut-on intégrer à sa stratification sociale les positions des professions intermédiaires et les classes dites moyennes ? Comment peut-on caractériser à partir de son schéma la situation de ces classes (intermédiaires), leur rapport aux autres classes ? [...]
[...] Dahrendorf nous permet de mieux la comprendre et de faire un certain nombre de critiques sur les limites de ces approches marxistes des classes sociales. Plan Introduction : approches nominalistes, approches réalistes 1. La conception marxiste des classes 2. L'approche néo-marxiste de R. Dahrendorf 3. Limite des approches marxistes des classes INTRODUCTION Il existe deux grandes manières d'appréhender les groupes sociaux. Les approches réalistes ((Marx, Dahrendorf, Mendras, Bourdieu) sont des groupements de faits et non des groupements construits par le sociologue à partir de critères multiples. [...]
[...] Cette troisième classe de propriétaires fonciers est toutefois appelée à disparaître. Ils sont eux aussi dominés par les capitalistes puisqu'ils ne peuvent résister à la concurrence de ces capitalistes. Pour cette raison, ils peuvent se retrouver à tout moment dans la situation des prolétaires. Il existe selon Marx deux types de classes : La classe en soi, classe pour soi La classe en soi se caractérise par le fait que les individus sont dans des situations économiques similaires et partagent des intérêts communs. [...]
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