Théorie des sous produits, théorie de la participation pivotable, organisation de l'action collective, engagement militant, théorie de mobilisation de ressource
Cette théorie prend comme point de départ de l'analyse des actions collectives des postulats d'économie classique, c'est-à-dire des postulats utilitaristes. Les individus sont acteurs rationnels et obéissent à une logique de calcul cout avantage .
Cette théorie ce fonde sur un paradoxe formulé par Mancur OLSON , dans son ouvrage la logique de l'action collective de 62.
Le paradoxe : le fait de partager des intérêts dans un groupe n'implique pas nécessairement l'engagement dans une action collective. Et même, si on part du postulat utilitariste selon lequel les individus cherche a maximisé le plaisir en minimisant leur peine, en toute logique, un individu n'a pas intérêt à s'engager dans une action collective .
[...] Il fait la distinction entre groupe intégré et segmenté. Intégré : relations stables avec les autorités, moyens d'accès. Segmenté : groupe qui se trouve isolé par rapport au centre du pouvoir, marginal, qui n'a pas d'accès aux autorités politiques. Ce que OBERSCHALL, c'est qu'un groupe intégré a une probabilité de mobilisation faible, car ses revendications ont plus de chances d'être entendues. A l'inverse, un groupe en situation segmenté est plus disposé à s'engager dans l'AC. Pour autant, si elle est probable, la mobilisation d'un groupe segmenté n'a rien d'automatique. [...]
[...] Les exemples que l'on vient de donner montrent que la notion de ressource n'existe pas en soi. Elle se détermine en relation avec le contexte de l'action et dans une logique d'interaction entre les savoir-faire des militants et les dispositions des acteurs qu'ils cherchent à mobiliser. La théorie de la participation pivotable Elle dit que dans certaines situations l'efficacité de la participation d'un individu peut être objectivement ou peut lui avoir été subjectivement plus importante que ce que lui suggère le modèle d'OLSON. [...]
[...] Sa typologie est le exit, voice, loyalty Exit : le fait de sortir, la personne quitte l'organisation sans rien dire. Le mécontentement est silencieux. Voice : le fait de prendre la parole pour exprimer son mécontentement, potentiellement un engagement dans l'AC. Loyalty : le sentiment de fidélité l'emporte sur le mécontentement. On va chercher à quelles conditions le mécontentement par le voice se déroule. Comment la théorie de mobilisation des ressources peut rendre compte de la rationalité des acteurs à s'engager dans l'AC ? [...]
[...] Cette théorie ce fonde sur un paradoxe formulé par Mancur OLSON , dans son ouvrage la logique de l'action collective de 62. Le paradoxe : le fait de partagé des intérêts dans un groupe n'implique pas nécessairement l'engagement dans une action collective . Et même , si on part du postulat utilitariste selon lequel les individus cherche a maximisé le plaisir en minimisant leur peine , en toute logique , un individu n'a pas intérêt à s'engager dans une action collectif . [...]
[...] Les ressorts de l'engagement tiennent aussi beaucoup au motif de satisfaction et d'encouragement à militer que procure la dimension sociale et affective de l'investissement dans un collectif. La structuration sociale de l'engagement militant En complément, un certain nombre de travaux ont permis de se rendre compte des conditions sociales de l'entrée dans une mobilisation collective. L'engagement procède aussi de logique sociale et en particulier des logiques de structuration interne des groupes sociaux. Anthony OBERSCHALL, social conflict and social movement La perspective est de dépasser le paradoxe d'OLSON en sociologisant l'analyse. [...]
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