Toutes les sociétés connaissent des hiérarchies qui génèrent des inégalités dans l'accès aux ressources matérielles ou immatérielles (richesse, prestige, savoir, pouvoir). La division de la société en ensembles humains hiérarchisés a toujours existé en tout lieu, à toute époque sous de multiples formes et selon différents critères. Pour décrire ce phénomène on parle de stratification sociale, le passage d'un niveau à un autre niveau et quant à lui qualifié de mobilité sociale.
[...] La hiérarchie sociale repose ici sur le critère de l'honneur social attaché aux différentes fonctions exercées par les trois ordres où la population est répartie entre clergé, noblesse et tiers état. L'accès aux ressources matérielles n'est qu'une conséquence à l'appartenance de différents ordres qui est reconnue par la loi.Longtemps identifié à la personnalité du roi, chaque ordre se définit par un statut juridique particulier comportant des droits et des obligations. Il existe des fonctions réservées et interdites ce qui génère aux inégalités de droit. [...]
[...] Quant à la circulation, M. distingue d'une part les sociétés immobiles (circulation ne réalise pas ou mal) et les sociétés mobiles (circulation des élites s'accomplit normalement : se sont les sociétés globales modernes et démocratiques Les théories de P et M. représentent l'image que les sociétés occidentales modernes ont d'elle-même et qu'elles opposent à l'analyse marxiste. Sans nier que l'appartenance à l'élite par naissance constitue un avantage certain; il affirme que cet avantage ne résiste pas à la compétition individuelle qui rejette hors de l'élite les individus qui y sont nait et au contraire y amène ceux qui possèdent la qualité nécessaire pour y accéder alors même qu'ils ne sont pas nait. [...]
[...] III La stratification sociale en clans Hiérarchie collective de droit. Le clan est un groupement social qui se considère comme constituant la descendance d'un ancêtre commun qui peut être réel ou mythique, humain ou non. Le clan peut être patrilinéaire ou matrilinéaire c'est-à-dire qu'il comprend la destinée par le père ou la mère. Ces unités sociales que sont les clans ont des statuts inégaux et une participation inégale au pouvoir. Le principal facteur d'inégalité étant la proximité ou l'éloignement avec l'ancêtre commun. [...]
[...] L'intérêt de classe serait une notion trop ambiguë pour être pertinente. Weber distingue la classe sociale de la communauté laquelle serait définie par un sentiment d'appartenance déterminée par le partage de contraintes quotidiennes communes, cette conscience à une communauté qui paraît contenir un poids suffisamment fort pour pousser à l'action sociale. La notion de classe quant à elle résume les relations qu'entretiennent un groupe avec les moyens de production qu'il utilise, les produits qu'il fabrique et les rapports particuliers qu'il établit avec les bénéficiaires de son activité stratification en groupe de statuts Elle est fondée sur le prestige social, critère qui repose sur une définition sociale et non sur une mesure objective. [...]
[...] Or il y a des sociétés plus économiques, plus politiques et où le prestige social est plus décisif. Cependant chaque hiérarchie ou stratification conserve une certaine autonomie par rapport aux autres développement de la notion de classe sociale Maurice Halbwachs (1877- 1945) disciple de Durkheim définit deux critères permettant d'analyse les classes sociales et définir une psychologie des classes sociales 1er critère : la distance sociale c'est à dire le degré de participation à la vie collective telle qu'elle est organisée dans la société 2e critère : les besoins. [...]
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