Sociologie du travail, Gurvitch, Peneff, Avril, Haas, socialisation professionnelle, Gold, emploi, Friedmann, sociologie industrielle, chefs d'entreprises, Mayo, Warner, CES centre d'étude de sociologie, CNRS centre national de la recherche scientifique, Beaud, Pigenet, employeur, ouvrier, Lallement, Planson, Bigus, Touraine, travail dans l'industrie
Depuis une trentaine d'années, le travail tel qu'on l'a connu auparavant se raréfie en plus de se transformer. On avait observé auparavant une transformation des emplois de l'industrie vers les services. À partir des années 70, l'emploi industriel commence à disparaître de manière massive avec un transfert de ces activités dans les pays émergents (Inde, Chine...) qui deviennent les nouveaux ateliers du monde. Développement des emplois de services, mais qui eux-mêmes deviennent progressivement concurrencé par le développement de solutions alternatives aux emplois de services. Le travail évolue, il se raréfie. Le chômage augmente.
Aujourd'hui, la montée du chômage, la raréfaction de l'emploi et la difficulté de se projeter provoquent une concurrence de plus en plus forte entre les individus pour accéder à ces emplois. Une concurrence accrue, une tension sur la défense des droits des travailleurs, réduire le nombre de protections pour faciliter l'embauche. Le modèle du salariat est lui-même menacé.
[...] Une meilleure utilisation de la force de travail. Dans l'histoire des relations entre les patrons et les ouvriers ont peut distinguer deux périodes : avant 1900 et après 1920-30. La première période est marquée par un rapport social patronage, les relations patrons ouvrières sont marquées par un mode traditionnel de domination qui est celui qui règne dans les sociétés rurales, l'autorité du patron est considérée comme naturel, ce sont les notables locaux qui sont industriels et maire de la commune, qui organise les aides, ce sont ceux avec lesquels il est possible d'avoir un rapport direct. [...]
[...] Hughes, sociologue américain, fils de pasteur, est formé à Chicago et à la fin de ses études il va enseigner au Canada et en particulier au Québec. Il est tout de suite saisi par une chose : comment des gens de cultures différentes et langues différentes coexistent-ils ? Il fait une enquête de terrain et écrit son ouvrage « Rencontre de deux mondes ». Ses conclusions sur cette affaire sont qu'il voit que le monde du travail est organisé en fonction d'élément linguistique. Il y a deux univers de travail qui se distinguent par la langue. À son retour aux États-Unis, il s'associe à L. [...]
[...] Ils catégorisent donc leurs clients. Il y a les mauvais, ceux qui sont jaloux de leur avantage et de leur salaire et les bons, souvent des riches qui ne contestent pas les prétentions du gardien et apprécient la sécurité de l'accès à cet espace privé. Les gardiens vont définir des techniques pour rendre leur travail plus facile et respecté, ils doivent être discret, capable d'admettre que l'on est à leur service, mais dans des limites imparties, il y a des horaires à respecter et faire entendre aux usagers que l'on peut les solliciter, mais dans une certaine limite, car sinon cela est facturé. [...]
[...] Cette évolution du travail a ramené les hommes à exécuter des tâches de contrôle, de surveillance, moins émancipatrice, intéressante. D. Roy est un sociologue d'origine populaire. Son père était coiffeur venu d'Europe de l'Est et marié à une fille de fermier. Il va garder un attachement à ses origines rurales et au travail manuel, aux relations avec les ouvriers. Il va effectuer plusieurs petits travaux qui vont l'amener au goût de l'observation. Il va rendre compte de la manière dont il a observé son propre niveau de production. [...]
[...] Cette situation les amène à se retrouver dans une situation compliquée, ils sont à la première loge dès lors qu'il y a un conflit, ils leur arrivent de prendre des coups et de devenir des boucs émissaires. Progressivement se met en place une organisation scientifique du travail et la figure de l'ingénieur arrive. Son travail est d'organiser le travail des autres. Progressivement se met en place des bureaux pour travailler plus vite, le chronométrage des travailleurs. H. Ford va avoir à résoudre un problème de taille, le turn-over. Il décide de retenir ces ouvriers en multipliant leur salaire, invente la consommation de masse, afin de payer ces ouvriers pour qu'ils puissent acheter les voitures Ford. [...]
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