Cours de Sociologie du travail Premier semestre AES L3. 26 pages
Bourdieu affirme que le travail a deux facettes, qui peuvent êtres contradictoires mais qui coexiste. Il y a la vérité objective du travail et la vérité subjective du travail. La première renvoie à la réalité du travail, c'est-à-dire au rapport salarial. Dans cette relation-là, il existe une hiérarchie, des règles à suivre et une relation de subordination. La vérité objective du travail renvoie à la relation d'exploitation. Le travail a aussi une vérité subjective, à savoir la façon dont le travail est vécu par le salarié. Quand celui-ci travail, il n'a pas l'impression de le faire que pour l'argent, ni d'être complètement subordonné, l'usage du travail n'est pas purement instrumental (reconnaissance, gratifications symboliques?). La vérité subjective du travail renvoie au profit que tire ou que peut tirer l'individu (salaire, et autoréalisation).
Chapitre 1 : introduction à la sociologie du travail
Chapitre 2 : travail et aliénation
Chapitre 3 : travail et intégration
Chapitre 4 : monde du travail et genre
Chapitre 5 : le monde du travail au prisme de l'immigration
[...] Guilbert dit qu'il y a une proximité, une homologie entre travail domestique et le travail professionnel des ouvrières. Par exemple : tous les travaux des ouvrières mettent essentiellement en jeu les avants- bras, or il en est de même lors des travaux ménagers. Les gestes se chevauchent également. Cette coordination des gestes renvoie au fait qu'elles ont obligés de faire plusieurs choses en même temps (vaisselle, surveiller les enfants ) ( Hommes : taches physiques ( Femmes : taches d'habileté Cette idée est poursuivie par Kergoat : pour lui il existe un traitement différentiel des compétences. [...]
[...] Avec l'apparition des machines à vapeur ou machines-outils, on voit apparaître un travailleur discipliné, dominé, aliéné. Emerge ainsi ce que Marx appelle un travailleur discipliné à savoir aliéné, dominé : le travailleur doit désormais suivre le rythme de la machine (absence d'autonomie). La machine impose son rythme et l'ouvrier n'intervient plus que ponctuellement. Conséquence : les rythmes de travail et de temps de travail sont bouleversés. La discipline passe alors par le contrôle du temps de travail. Emerge aussi les puissances intellectuelles qui maîtrise le savoir. [...]
[...] La moitié des utilisateurs est devant son ordinateur plus de 3h par jour. En quoi le contenu du travail en a été transformé (autonomie, qualification) ? a. Informatique et autonomie Inégalité de répartition : 90% des cadres utilisent l'informatique contre 1 ouvriers sur 10. L'informatique est un outil de travail très distinctif, il reflète les inégalités de la division du travail, c'est une manifestation de sa position dans la hiérarchie. Plus on est haut dans la hiérarchie, plus on a de chance d'utiliser l'informatique. [...]
[...] Chapitre 2 : travail et aliénation Analyse de la division du travail chez Karl Marx Marx vécu de 1818 à 1883. C'est un intellectuel difficile à classer entre historien, sociologue, économiste. Il pense qu'il faut comprendre le monde et le transformer. C'est à partir de ses écrits que les sociologues du travail ont débuté leurs études. On divise souvent son œuvre en deux périodes : jusque 1845 il fait surtout de la philosophie, du droit, du journalisme et est engagé dans des cercles libéraux. [...]
[...] Cela pèse sur les arrêts de travail. Les femmes s'arrête pour des raisons familiales (enfants, conjoint) alors que les hommes s'arrêtent de travailler parce qu'ils sont licenciés Conclusion : Le processus historique est celui d'un mouvement d'égalisation et de féminisation du monde du travail. Cela a des effets importants notamment sur le rapport des femmes et des hommes au travail. Il y a une banalisation de la présence des femmes pour certains postes : les ingénieurs par exemple, avec 15% de femmes. [...]
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