Que signifie exactement la société ? Quand on en parle, on fait référence aux autres ou aux hommes politiques, comme quelque chose qui est loin de nous. Mais nous appartenons tous à la société ; Nous sommes la société.
La société a 2 pôles de référence : concret et abstrait
? concret : les hommes dans leurs activités (travail, loisirs, consommation etc.)
? abstrait : car elle renvoie à des individus (complexes) mais elle renvoie aussi a des liens, des codes, des rites, des échanges
Qu'est ce qui pousse les Hommes à vivre ensemble ? Est ce que cela « fonctionne » ?
(...)
[...] Les individus sont marqués par la caste dans laquelle ils sont nés. Il y a acceptation de sa caste stabilisation de la société. Personne n'imagine la possibilité d'un autre système. Le ciment social est fort car il y a sacralisation du pouvoir en place. Le roi a un caractère divin. Chacun joue son rôle et les nobles ont un rôle essentiel. [...]
[...] Marx y vit et observe. De plus, l'Angleterre est le pays des grands économistes (Ricardo, Smith) dont Marx va se servir pour élaborer ses théories. La France, premières doctrines socialistes et communistes, et terrain de révolutions populaires ( ) La formation d'une pensée et d'un engagement Marx est né en Prusse (Rhénanie) en 1818. Petit fils de rabbin, fils d'avocat convertit au protestantisme, il appartient à la haute bourgeoisie. Il n'est pas attiré immédiatement vers le socialisme et la révolution car les idée socialistes n'existent pas en Allemagne à cette époque la. [...]
[...] Il s'interroge sur ce que sera la société moderne qui s'est éloignée de la religion, de la tradition, des règles fixes. Comment cette société moderne va pouvoir construire une conscience collective ? Il met ainsi en évidence la faiblesse de la modernité. Tant que la société tournait autour des règles sacrées, on pouvait parler de cohésion sociale et de conscience collective car elles étaient imposées par le haut. Mais dans la société moderne, il n'y a plus de règles sacrées. Comment peut on alors amener la diversité des individus à se considérer comme faisant parti d'un groupe ? [...]
[...] Mais le cœur du mécanisme se retrouverait dans l'étiquetage. La société crée le déviant en le labellisant. La stigmatisation du déviant redit et répète ce qu'est la norme. Cela renforce la conscience collective mais exclu encore plus le déviant. Cette théorie butte pourtant sur certaines difficultés. Si on l'explique uniquement par la stigmatisation, cela décharge le déviant de toute responsabilité et rejette la faute sur la société. [...]
[...] Elle nous attrape et nous impose règles, croyances, langues Elle nous modèle pour la vie entière (même si on la rejette). Cette emprunte joue sur notre manière de penser. Puis lors de notre développement, on se socialise, on accepte l'existence de l'autre, et l'on se fait accepter. Nous sommes dans un contexte normatif (où des normes s'imposent à nous). On ne peut pas rejeter complètement ce cadre normatif. On accepte plus ou moins certaines règles. [...]
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