sociologie, sociétés d'ordres, Max Weber, Pierre Bourdieu, Norbert Élias, sociogenèse, psychogenèse, Jean-Pierre Kaufmann, importance de l'apparence, identité, habitus, Claude Lévi-Strauss, Émile Durkheim, Marcel Mauss, René Girard
Les sociétés d'ordres sont des formes historiques en particulier pour les sociétés européennes puisque ce sont des formes qui existaient en Europe avant la révolution industrielle et la révolution française. C'est ce qui nous a permis de faire le lien entre les sociétés d'ordres, et plus particulièrement entre les sociétés féodales et les sociétés d'Ancien Régime
[...] L'importance de l'apparence prime sur l'identité. On retrouve la distinction et la compétition entre différents groupes pour s'approprier et se différencier dans la distinction dans la manière de s'habiller, de manger . etc. Ces idées d'autocontrôle des pulsions resurgissent dans les discussions en particulier dans les situations interculturelles où on voit que les normes de pudeur ne sont pas les mêmes (voiles islamiques de pudeur pour les femmes), cela peut servir d'éléments de débat. L'articulation entre des transformations collectives, sociales et politiques et des transformations individuelles dans le comportement corporel et social des gens. [...]
[...] Ces processus historiques sont des doubles processus : sociogenèse. Et des changements qui se produisent de manière individuelle : psychogenèse. Un certain nombre de comportements vont évoluer : économique, politique . Monopolisation de l'État de la violence légitime à travers la police, les contraintes de prison . etc. Et ce monopole va conduire une certaine pacification de l'espace publique, et cela amène les individus à contrôler leurs violences. Monopole également économique avec les impôts. Il va y avoir un déclin économique de l'aristocratie, la bourgeoisie va finir par être plus riche que l'aristocratie. [...]
[...] Ce contrôle des émotions est positif. La solitude des mourants livre où il montre que cette libération de la société conduit à un changement de la perception de la mort. Très peu ont travaillé sur la mort, il y a aussi PARIES qui a travaillé dessus (il a aussi travaillé sur l'enfance) d'un point de vue historique. La question qui se pose suite à ces transformations, c'est quels sont les mécanismes sociaux qui conduisent à une telle transformation. Norbert ÉLIAS va nous dire qu'en occident la sensibilité et les comportements vont être fondamentalement modifiés par deux faits : la monopolisation de la violence par l'État. [...]
[...] Pour Norbert ÉLIAS on aurait intériorisé certaines pulsions sexuelles, violences et colères. C'est ce qu'il appelle la sociogenèse et la psychogenèse. Il entend par cela que les évolutions se font à la fois au niveau de la structure de la société, mais aussi au niveau des individus. Il y a un parallèle entre les transformations d'une société (politique, social) et les transformations de la société individuelle, nous sommes le reflet dans notre psyché des transformations de la société. Il nous dit d'ailleurs que l'histoire d'une société se reflète dans l'histoire interne de chaque individu. [...]
[...] Le terme incorporation fait référence au corps, à des pratiques corporelles où on n'a pas forcément conscience et qui est très dur de s'en défaire. Ce processus, l'État y joue un grand rôle. Norbert ÉLIAS le nomme le processus de civilisation Ce processus est aussi un processus politique de formation de l'État, un processus qui conduit l'État à avoir le monopole de la violence et un monopole fiscal aussi et qui conduit à une société où la division des fonctions oblige à une coopération entre les individus et ce qu'il appelle un phénomène d'interdépendance entre les individus. [...]
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