Sociologie de la santé, santé, usages sociaux du corps, Luc Boltanski, Marcel Mauss, notion des techniques du corps, mode de vie, soin, travail, logement, groupe social
Marcel Mauss, dans Notion des techniques du corps (1850), pense que le social forge le corps des individus.
Le corps est psychologique et social.
Le groupe social détermine les manières de faire avec notre corps. Le dressage des corps se fait par la socialisation. Les techniques du corps ne sont pas innées et changent d'une société à l'autre. Chaque société, culture à sa propre représentation du corps.
[...] La culture somatique varie d'une classe sociale à l'autre. L'anorexie mentale est surtout observée dans les classes sociales élevées où le contrôle de l'alimentation et la réceptivité à la prévention sont élevés. La socialisation primaire : Luc Boltanski nous montre les inégalités de santé. III- Les inégalités de santé Il existe une corrélation entre état de santé et caractéristiques sociales d'un individu (écart entre hommes/femmes, entre les différents groupes, entre les niveaux de revenu, entre les niveaux d'études) Description des inégalités de santé grâce à des indicateurs (mesurant l'état de santé) : • Espérance de vie : durée de vie moyenne d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l'année A la naissance 2016, l'espérance de vie des hommes est de 79,4 ans et de 85,4 ans chez les femmes. [...]
[...] La consommation s'égalise entre homme et femmes. Cependant, l'homme arrive à s'arrêter plus que la femme. Il s'agit d'une drogue quasiment quotidienne instantanément et tolérée dans la société. • L'alcool est une drogue dont le manque est mortel. Tous les hommes dans tous les milieux sociales sont concernés. Les femmes dans les milieux cadres sont plus touchées que dans les milieux ouvriers. Les inégalités de recours au soin Le recours au soin est lié à la compétence médicale des personnes et des explications structurelles du non-recours au soin c'est-à-dire la répartition inégale des équipements et services médicaux → désert médical : densité de population très forte, nombre de médecin/habitant très faible (Seine Saint Denis, taux de mortalité le plus haut, espérance de vie la plus basse, désert médical contenant tous les risques de mauvaises santé). [...]
[...] Le social détermine aussi la santé. II- Les usages sociaux du corps, Luc BOLTANSKI En 1970, une enquête est effectuée sur les déterminants sociaux qui influent sur la santé des individus hormis le côté biologique. Un ordre culturel dicte les usages que nous avons sur notre corps. Des entretiens/consultations entre les patients et les médecins sont réalisés pour comprendre la médecine en France et le rapport aux corps. Tout le monde ne consulte pas les soins médicaux de la même façon. [...]
[...] Ce statut libéral permet une liberté totale d'installation ce qui entraîne des inégalités territoriales des psychiatres à Paris pour le reste de la France). On observe un manque d'ophtalmologue, de gynécologue et de psychiatre. Pour rétablir ce manque on augmente le numerus clausus des écoles de médecine. [...]
[...] Aujourd'hui, il y a une sous-estimation des maladies professionnelles notamment dans le secteur de la viande/habillement/blanchisserie/construction. Les différences socio-professionnelles : les ouvriers sont 37 fois plus malades que les cadres ; les ouvriers femmes sont 57 fois plus malades que les cadres femmes. Les femmes ont plus de problèmes musculo-squelettiques, les hommes plus de cancer. • Le logement touche toutes les catégories d'âge Les sans abris/SDF sont l'un des premiers indicateurs de santé dégradée. Leur espérance de vie est plus faible. [...]
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