Sociologie religieuse, France du XXe siècle, catholicisme, Eglise de France, diocèses, pratique dominicale, pratique pascale, recensements religieux, théorie des cercles, Edouard Jordan, Arnold Van Gennep, Gabriel Le Bras
Après la Seconde Guerre mondiale, le catholicisme en France est encore présent. Dans l'Église de France, on a lancé une enquête sur les 87 diocèses pour compter les pratiquants. Le critère se base sur la pratique dominicale (voir si les pratiquants vont à l'église tous les dimanches) et la pratique pascale (la communion à Pâques). On va regarder qui est en règle ou non. Ce sont des opérations massives qui se sont développées dans les années 1950-1960. C'est l'Église qui s'inspire des organismes civils (exemple l'INSEE) et qui vont s'associer.
[...] De plus, ces individus de l'INSEE font à la fois des recensements civils et religieux. La première enquête est le recensement des pratiques habituelles où l'on envoie un questionnaire à chaque paroisse. Cette enquête passe par le curé qui doit répondre. Sa qualité est suspendue à la qualité des réponses. Le deuxième est le recensement où l'on prend un dimanche ordinaire et l'on ne prévient pas des chrétiens. On se retrouve avec un questionnaire où à la fin, on le met à la sortie. [...]
[...] Cet article est le point de départ des enquêtes de sociologie d'après-guerre. Dans cet article, il dit que pour savoir la situation du catholicisme français, il faut compter les pratiquants, car il faut abandonner les estimations qui montrent que la France est un pays christianisé. Le vrai problème historique n'est pas de comprendre pourquoi la France s'est déchristianisée, mais de dire que la religion est l'objet d'une adhésion personnelle, individuelle et intime, mais aussi en même temps obéit à des idées collectives et sociologiques donc qu'il y a une géographie de la pratique. [...]
[...] On doit élaborer une typologie des catholiques françaises. Sa typologie se marque par la théorie des cercles (Lebrasien) : on retrouve au centre les dévots. Il s'agit du noyau dur du catholicisme. Le second sont les pratiquants sont ceux qui font ce qu'on leur demande (messe le dimanche, communier au moins une fois par mois), le troisième sont les conformistes réguliers . Il s'agit des pratiquants qui ne sont pas en règle, mais se considèrent comme catholiques. On peut voir qu'il y a ceux qui vont à la messe de temps en temps (Toussaint, Noël, Pâques et Assomption ce sont les saisons) et il y a ceux qui n'entrent dans l'Église que pour le Baptême, la Communion, le mariage et l'enterrement qui est en fonction des saisons de rites de passage. [...]
[...] De plus, on va voir des individus qui sont non intéressés par cette pratique. En 1965, on a une perplexité du recensement, car on a déjà fait les tours des diocèses. De plus, c'est dès les années 1960 que la pratique commence à plonger et les membres cléricaux n'ont pas envie de savoir la baisse de la pratique. Le troisième élément est la sortie du Concile de Vatican II (1962-1965) qui montre que la chrétienté est tournée vers la modernité. [...]
[...] On va voir que les deux cartes se recoupent en même partie. Ceux qui votent à gauche sont des pratiquants et inverses. La deuxième est Émile Durkheim et son élève Marcel Mauss. Durkheim a beaucoup réfléchi sur la religion avec Mauss où la religion est un fait social. Dans la religion le plus important n'est pas la croyance, mais plus la pratique. Il faut que les ethnologues et les anthropologues s'intéressent aux sociétés contemporaines avec les religions face à ces sociétés primitives. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture