Protection sociale et solidarités collectives

Résumé du document

L'Etat providence est un Etat préoccupé du bien être de la collectivité qui se donne pour mission de produire des services non marchands, de garantir une protection sociale, d'opérer une redistribution des revenus, et de réguler l'économie aux moyens de politiques économiques.

Pourquoi la création et le développement de l'Etat providence ? Existe t-il plusieurs modèles ? En quoi peut-on dire qu'on assiste à la « crise » de l'Etat providence ? (...)

Extraits

[...] La caractéristique essentielle du modèle bismarckien est le principe de l'assurance sociale. ( L'assurance est un système de protection sociale consistant à couvrir des risques éventuels en contrepartie d'une cotisation. C'est le paiement des cotisations sociales qui va financer le système de Protection sociale. En contrepartie, les actifs vont avoir une couverture des risques sociaux éventuels qu'ils peuvent subir. Limite du système : qu'advient-il d'une personne qui ne travaille pas et donc qui ne cotise pas auprès d'une assurance sociale ? [...]

[...] ( Ce qui entraîne alors une hausse de l'exclusion et donc une perte de légitimité. On assiste à : - une création de trappes à l'inactivité à cause des allocations chômage - les Etats perdent de l'influence sur les firmes transnationales : la population qui est victime de ces firmes transnationales va estimer que l'Etat n'est pas efficace : crise et perte de légitimité. Crise de légitimité Théorie de Rosanwallon Si on veut que le système de protection sociale fonctionne, il faut obligatoirement un voile d'ignorance C'est la méconnaissance de la part des individus des différences entre les risques, entre les différents groupes sociaux. [...]

[...] Le modèle social-démocrate (universaliste) Principe d'universalité : il procure à l'ensemble de la société un haut niveau de protection sociale. Le principe fondamental est l'offre de services universels (offerts à tous les citoyens), gratuits (financés par l'impôt), et fondés sur les besoins (non pas sur les droits acquis par le travail). Tout citoyen est assuré, même s'il ne travaille pas. L'accès à la protection est fondé sur la citoyenneté et la résidence. Fondé sur une solidarité générale et verticale, le système est fortement redistributif, voire égalitariste. [...]

[...] C'est un partisan de l'interventionnisme Etatique. Pour lui, c'est la demande qui va pousser l'offre. Il faut la stimuler ( L'Etat doit verser des prestations sociales aux ménages et des subventions aux entreprises Remarque : Keynes a vécu la crise de 1929. Pour lui, le marché ne peut s'autoréguler et l'Etat doit absolument intervenir. Protection et couverture des risques sociaux De la solidarité individuelle à la solidarité collective ( La solidarité peut être définie comme étant le sentiment d'un destin commun qui pousse les individus à s'entraider en cas de difficultés. [...]

[...] Par exemple : le don Remarque : la charité peut constituer soit une aide financière, soit du bénévolat. ( La solidarité était exercée traditionnellement par la famille, le voisinage. Mais les transformations sociales font que cette solidarité individuelle se transforme. En effet, l'urbanisation va créer un exode rural, un déracinement culturel et un affaiblissement des liens de proximité. La montée de l'individualise va limiter les liens sociaux. ( Par conséquent, la solidarité collective est assurée par l'Etat : c'est la protection sociale. [...]