Sociologie, programmes interactionnistes, écoles de Chicago, modèle scientifique, interactionnisme symbolique
Le but de la sociologie selon l'école de Chicago: c'est une sociologie qui se veut scientifique, à l'instar des sociologies européennes, pour en faire une véritable science. Ça se fait par la prise de distance à l'égard du mouvement de réformes sociales du début du XXe siècle.
Mais, c'est une science qui a comme vocation d'éclairer l'opinion publique, donc une vocation pédagogique. Compte tenu du fait que les premiers sociologues de Chicago traitaient du problème de la ville, ils auraient pu devenir des ingénieurs du social. Mais la sociologie de Park est d'éclairer l'opinion publique de son époque, éclairer les préjugés sociaux, dans un but pédagogique
[...] Ex : pensionnat, le couvent, le monastère, la prison, l'hôpital psychiatrique. On retrouve la grande école de Chicago avec Simmel et les populations marginales. On s'intéresse à des institutions particulières car c'est en allant travailler sur des phénomènes particuliers qu'on arrive à décrire les phénomènes communs (effet loupe). Goffman a étudié dans un hôpital psychiatrique pendant un an et demi. Dans l'institution totale, il y a des interactions mixtes. L'infirmière va essayer d'imposer au malade une identité de malade mental en détruisant la face du malade. [...]
[...] D. Les grands livres de la première école de Chicago. W. Thomas et F. Znaniecki: The Polish Peasant in Europe and America (1918-1920) N. Anderson: The Hobo. The sociology of the Homeless man (1923) R. Park, E. Burgess et R. McKenzie: The City (1925) F. Thrasher: The Gang (1927) L. Wirth: The Ghetto (1928) H. Zorbaugh, The gold coast and the slum, (1929) G. Shaw: The Jack-Roller (1931) F. [...]
[...] Sans respect de ces règles, l'interaction s'arrête. Nous avons un attachement émotionnel à notre face. C'est un refuge, c'est une identité. Stigmate : attribut dont l'effet déclassant ou discréditant est de nature relationnelle et ne peut donc se voir imputer un caractère absolu. Lorsque quelqu'un porte un stigmate visible et non caché, on sent que l'interaction est difficile et fragile (interaction mixte). Le stigmatisé discréditable rentre dans une interaction crédible, et fait tout pour empêcher que le stigmate apparaisse. La première ficelle qu'utilisent les stigmatisés stigmatisables ont recours à des désidentificateurs. [...]
[...] Les principaux programmes interactionnistes. La première école de Chicago. C'est vraiment l'école qui est reliée au plus près de l'œuvre de Simmel car son chef de file, Robert Park, a été l'élève de Simmel. Lorsqu'il est revenu aux États-Unis, au département de sociologie de Chicago, il a fait passer le message de l'interactionnisme simmelien. Les trois écoles de Chicago. 1892-1933 : période de la première école de Chicago : création du premier département de sociologie à Chicago : départ à la retraite d'une des grandes figures de la sociologie de Chicago, à savoir Robert Park. [...]
[...] Les principaux concepts de E. Goffman. Face : valeur sociale positive qu'une personne revendique. Dans toutes les interactions sociales, une règle s'impose aux partenaires, c'est la règle du maintien de la face. Les partenaires doivent travailler à respecter la face de l'un et de l'autre, les partenaires de l'interaction doivent s'engager dans un travail de ritualisation. Dans nos sociétés post modernes où on valorise l'individu, cette règle est très importante. On a sacralisé l'individu et sa face : on rentre en contact avec un objet sacré. [...]
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