Sociologie, programmes individualistes, actionnisme, programmes holistes, monopole holiste de Durkheim, programmes interactionnistes
L'actionnisme est un programme de recherche à dimension internationale, qui est à son apogée dans les années 1970, c'est l'époque où les grands programmes holistes commencent à être abandonnés et critiqués. L'actionnisme s'est nourri de trois sources : la sociologie de Max Weber, celle de Vilfredo Pareto, et celle de Gabriel Tarde. Mais il est aussi influencé par l'épistémologie des sciences de K. Popper et par l'économie néoclassique autrichienne.
En France, le chef de file de l'actionnisme est R. Boudon, en Italie c'est M. Borlandi. C'est un programme de recherche qui a connu son heure de gloire dans les années 80, 90, en réaction au monopole holiste de Durkheim, et qui continue aujourd'hui à se développer bien qu'ils soient concurrencés par les programmes interactionnistes.
[...] Ce qui fait que comme chaque rôle est encore composé d'un sous-rôle, il y a une complexité de chaque rôle, et c'est de cette complexité que l'acteur social tire son autonomie. Les rôles sont concurrents. Un même acteur doit effectuer plusieurs rôles à l'intérieur de la société (un mari qui est à la fois amant et mari). Effet émergent. Il y a plusieurs types d'effet émergent mis en évidence par Raymond Boudon : Effets émergents simples (SIF) : ce sont ceux qui apparaissent dans le cadre de systèmes d'interaction fonctionnels. [...]
[...] Les principaux programmes individualistes. L'actionnisme. L'actionnisme Bref historique de l'actionnisme. C'est un programme de recherche à dimension internationale, qui est à son apogée dans les années 1970, c'est l'époque où les grands programmes holistes commencent à être abandonnés et critiqués. L'actionnisme s'est nourri de trois sources : la sociologie de Max Weber, celle de Vilfredo Pareto, et celle de Gabriel Tarde. Mais il est aussi influencé par l'épistémologie des sciences de K. Popper et par l'économie néoclassique autrichienne. En France, le chef de file de l'actionnisme est R. [...]
[...] Les concepts de l'analyse stratégique. La régulation pour eux est normale, il faut sans cesse renégocier la règle. Système d'action concret (Crozier) : au lieu de voir l'organisation comme un ordre formel, institué, il faut voir l'organisation comme un système dans lequel se déroulent des actions, des jeux d'acteurs. C'est une vision de l'organisation qui est plus souple, plus fragile que la vision holiste de l'organisation. Vision formelle de l'organisation qu'exprime parfaitement l'organigramme, mais pour le sociologue, il faut voir sur le terrain, en montrant la réalité des organisations. [...]
[...] Le contexte dans lequel agissent les acteurs sociaux n'est pas obligatoirement synonyme de contrainte. On se distingue de l'holisme de Durkheim et de la définition du fait social, qui est contraignant. Le social est indéterminé, hasardeux, probabiliste, car il est le produit émergent des actions individuelles abrégées. Pour un holiste, le social est quelque chose de prévisible. C'est « la place du désordre » selon Boudon. Les concepts de l'actionnisme. Rationalité (types de rationalité). La rationalité est synonyme de bonne raison d'agir ou de croire du point de vue de l'acteur social. [...]
[...] L'homme a aussi un cœur : s'il s'entend bien avec des gens, il augmente sa productivité. L'homme est aussi un cerveau : il a des buts et des moyens stratégiques pour atteindre ses buts. L'indétermination de l'organisation : la stabilité ou le changement dans l'organisation et de l'organisation ne peuvent être planifiés car l'organisation est une construction sociale régulièrement renégociée. « Une organisation n'est pas faite seulement des droits et des devoirs le la belle machine démocratique. Elle est un ensemble complexe de jeux entrecroisés et interdépendants. [...]
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