Sociologie politique, cité, démocratie, Max Weber, État archaïque, État moderne, force politique, citoyen, parti politique, politicien, sciences politiques, anthropologie, société sans État, organisation politique, traités de Westphalie, empire carolingien, régime politique, régime autoritaire, oligarchie, suffrage universel, lobby, opinion publique
Le terme « politique » est polysémique qui étymologiquement renvoie à la vie de la Cité. Le terme le plus large est le terme masculin « le politique », il renvoie à un champ social dominé par les conflits d'intérêts qui sont régulés par des pouvoirs. C'est un espace d'arbitrage des conflits au sein d'une société. Max Weber pense que « le politique est cet espace où le vivre-ensemble est possible, il rend possible l'existence d'une cohésion sociale ».
Dans notre société moderne, le politique se présente sous la forme d'institutions, de gouvernants qui exercent des responsabilités pour permettre un lien social et rendre possible la vie en société.
La politique renvoie à la vie politique, aux activités, interactions et relations sociales, ce qui renvoie à la lutte concurrentielle et à l'exercice de la profession politique, il faut conquérir le pouvoir pour diriger.
Philippe Braud, dans son manuel de sociologie politique, définit la politique comme un lieu des compétitions pacifiques autour du pouvoir de monopoliser la coercition, de dire le droit et d'en garantir l'effectivité dans l'ensemble de la société concernée.
[...] La science politique a émergé avec la création de Sciences Po. La sociologie politique est une branche de la science politique, la science politique recouvre plusieurs branches, telles que la philosophie politique ou l'histoire des idées politiques, la sociologie politique, l'étude des relations internationale et l'analyse des politiques publiques. Celle-ci est un complément du droit. La sociologie politique est une discipline qui vise à comprendre, expliquer les phénomènes politiques tels qu'ils sont, en les analysant comme le produit de multiples forces, de stratégies et d'actions, d'acteurs et d'institutions, qui ne sont pas nécessairement orientés vers le même but. [...]
[...] La sociologie politique Introduction Le terme « politique » est polysémique qui étymologiquement renvoie à la vie de la Cité. Le terme le plus large est le terme masculin « le politique », il renvoie à un champ social dominé par les conflits d'intérêts qui sont régulés par des pouvoirs. C'est un espace d'arbitrage des conflits au sein d'une société. Max Weber pense que « le politique est cet espace où le vivre-ensemble est possible, il rend possible l'existence d'une cohésion sociale ». Dans notre société moderne, le politique se présente sous la forme d'institutions, de gouvernants qui exercent des responsabilités pour permettre un lien social et rendre possible la vie en société. [...]
[...] Il y a une sorte de dimension contractuelle au pouvoir, l'idée est qu'il faut un accord, ce qui concerne tout le monde doit être approuvé par tout le monde. Il émerge aussi à cette époque des concepts, la souveraineté (Bodin), les droits naturels, la représentation (Hobbes), la distribution des pouvoirs (Montesquieu). La maturation philosophique de cette époque permet l'émergence de concepts. L'Angleterre va vers l'avènement de la démocratie, le roi Charles Ier Stuart veut diriger comme un monarque absolu et le peuple y est opposé, Cromwell organise une Révolution et instaure un régime non monarchique, une sorte de régime autoritaire et Charles Ier sont décapités. [...]
[...] C'est cette autonomie du politique qui est indispensable à la Constitution d'un État. Le facteur économique a été abordé sous 2 angles, un macro et micro. La thèse qui explique la formation des États à partir des analyses économiques et commerciales, c'est la thèse développée par Wallerstein dans The politics of the world economy, the state, the movement and the civilisation. Le concept d'économie-monde a été repris à Braudel, c'est un historien français qui s'est intéressé au bassin méditerranéen, il a développé le concept d'économie-monde pour désigner l'unité sociospatiale qui résulte des relations économiques, culturelles et politiques entre des groupes constitutifs présents sur un territoire donné, par ces échanges il y a une sorte d'interpénétration qui se fait et d'influence réciproque. [...]
[...] Pas de régime totalitaire sans un appareil répressif. Le régime à des forces de police prêtes à arrêter tous ceux ne pensant pas comme l'idéologie. Il y a dans les régimes totalitaires des camps de concentration. Hannah Arendt parle du paradoxe du totalitarisme, la surveillance de la population par elle-même est si bien organisée que le travail des spécialistes est presque superflu. L'État monopolise les moyens de répressions et de persuasions sous l'autorité d'un chef charismatique qui cherche à soumettre l'ensemble de la société à sa volonté. [...]
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