Les deux pères fondateurs de la sociologie sont Max Weber et Emile Durkheim (environ 1830-1930). On peut également compter Karl Marx. Grâce à la sociologie, on peut prévoir, avec un certain nombre de conditions, ce qu'il va se passer.
L'objet de la sociologie, c'est ce que Durkheim appelle « le fait social ». Le langage, c'est collectif et contraignant, c'est comme ça qu'on peut définir un fait social. C'est quelque chose qui peut être caractérisé de deux manières : c'est collectif et contraignant. Un fait social c'est collectif, c'est simple, c'est nécessairement collectivement produit, un seul individu n'est pas à l'origine d'un fait social (exemple : langage, morale, consommation… Tous ces faits sociaux ont en commun d'être le résultat d'une collectivité. Les deux exemples de Durkheim sont le gout et la mode).
Nous allons traiter la politique comme une chose, nous allons l'analyser comme un phénomène collectif avec neutralité (nous n'allons pas mettre nos préjugés à l'intérieur). Bourdieu disait « Il faut la politique, non politiquement ». La politique ne sera pas ici comme un champ d'idées d'idéologies, on la considérera comme une activité professionnelle avec des intérêts et des enjeux politiques.
Définissons la politique comme un champ : un espace particulier de la politique, comme un champ spécialisé bordé, marqué par des frontières, un espace consacré à la politique. Cela nous permettra de définir des enjeux, des acteurs de la politique. C'est un champ qui a ses propres lois, ses propres règles.
[...] Les Poor Laws imposent de fournir un emploi aux pauvres valides. On a vu apparaitre peu à peu les workhouse qui était un lieu qui accueillait, au Royaume-Uni, les personnes incapables de subvenir seules à leur besoin et ceux les pauvres qui travaillaient. L'idée est que l'Etat nous rend coupables d'être pauvres. L'invention du social Classe ouvrière et production collective des risques : Au XIXe siècle a lieu une grosse industrialisation, elle crée ce qu'on appelle la classe ouvrière. Or, le fait est que la classe ouvrière meurt assez facilement et beaucoup : être ouvrier, c'est être exposé à des risques. [...]
[...] Si on prend d'une part les législatives consécutives depuis 1976 et d'autre part qu'on considère le niveau d'intégration catholique (une fois de temps en temps à la messe, tous les dimanches à la messe, jamais à la messe, etc.). On s'aperçoit alors que plus on est intégré à la religion catholique, plus on a tendance à voter à droite et pas à gauche. Cela ne veut cependant pas dire que tous les catholiques voteront à droite. On retrouve exactement le même schéma pour les ouvriers et la gauche. [...]
[...] Un ghetto ne socialise pas, il ne transmet pas un ensemble de valeurs. Quatrième variable : Patrimoines et revenus Il ne faut pas confondre les deux. Une légende urbaine dit que plus les revenus sont élevés, plus on vote à droite, c'est faux ! C'est le patrimoine qui importe. Quel que soit notre revenu, si on a un patrimoine (lié à la transmission, lié à l'encrage) alors là il peut y avoir une corrélation entre le vote de droite et le fait d'avoir ce patrimoine. [...]
[...] - Ce qui est faux, c'est le fait que l'électeur serait peu intéressé. Les modèles stratégiques ne sont pas à éliminer car ils s'expliquent par la volatilité à l'intérieur des blocs. En conclusion, deux choses sur le vote - On a beaucoup de contradictions quand on analyse les électeurs. Trois phrases estomaquantes en parlant d'Obama : Nigger Musulman terroriste mais bon pour l'économie - Essayer de capter l'électorat volatil est une erreur. Cet électorat est très petit et cet électorat va tout simplement très souvent ne pas voter. [...]
[...] Elle pacifie, empêche les guerres et donc protège de la violence, elle est en permanence un acteur qui va négocier des trêves, etc. Elle assure également les voies de communication, construire des routes, etc. De plus, elle civilise, elle éduque elle prend en charge l'éducation des princes. Elle est le centre du savoir avec la légitimité de la foi chrétienne. L'église est une des premières formes de gouvernement, la forme des gouvernements dont on a hérité était dans l'Eglise. Dans l'idée de sécularisation, ce qui nous intéresse est que le pouvoir de l'église va rapidement entrer en concurrence avec les pouvoirs locaux qui vont se construire au Moyen-âge. [...]
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