D'une manière simple on peut dire qu'il s'agit d'une science des phénomènes sociaux, des mécanismes qui président à l'environnement ou des individus en tant qu'acteurs sociaux. Les individus en tant qu'acteurs sociaux sont des individus qui entrent en relation. Cette sociologie appelée étude logique de la société sociale n'a pas toujours existé. C'est une préoccupation qui apparaît à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle quand les sociétés occidentales sont confrontées à des changements importants. En France cela correspond à la Révolution française de 1789 et à la Déclaration des droits de l'Homme : on fait disparaître les groupes sociaux qui étaient le ciment de la vie en groupe, il n'y a donc plus d'ordres.
En supprimant ces ordres, on constate que d'autres hiérarchies sociales apparaissent, et que malgré cela la société fonctionne.
C'est la même chose avec la Révolution Industrielle : on voit le phénomène de salarisation, le phénomène d'industrialisation dans le monde du travail.
La préoccupation première de la sociologie c'est le changement. On veut comprendre comment malgré les changements la société continue à fonctionner.
Le premier sociologue français est Auguste Comte (1798-1857), il s'appuie sur les sciences dites "positives", que nous appelons aujourd'hui "exactes" pour définir des lois d'organisation sociale. En Allemagne c'est Karl Marx (1818-1883) qui est à l'origine de la théorie de la lutte des classes, et Max Weber (1864-1920) avec sa théorie de l'action sociale. En France, Emile Durkheim (1858-1917) est le premier titulaire d'une chaire de sociologie.
Depuis, la sociologie s'est considérablement développée, et cette sociologie des organisations a pour objet d'étude les organisations.
[...] March et Simon vont confronter ce modèle à la réalité, c'est-à-dire à une série d'analyses empiriques de comportements des individus : ils constatent dans la pratique que les choix des membres sont rarement optimisés, et que les hommes ne recherchent pas forcément la solution optimale. Se pose alors la question de savoir pourquoi les hommes qui sont a priori rationnels ne recherchent pas la solution optimale . Ils vont chercher des explications à cette situation, et en trouver plusieurs. o La 1re consiste à dire que dans le feu de l‘action, l'individu n'a pas le temps de collecter toute l'information nécessaire pour aboutir à ce choix optimal. [...]
[...] Il prend sa retraite en 1992 et depuis il est consultant d'entreprise. Cette analyse sociologique et systémique connaît un grand succès dans la mesure où elle se présente comme une démarche de diagnostic au sein des entreprises. Le point de départ Crozier à la fin des années 1950 est amené dans le cadre du CNRS à réaliser une enquête dans une société appelée la SEITA, société qui avait le monopole du tabac et des allumettes. Cette entreprise va faire l'objet d'une enquête qui va être rapportée dans Le phénomène bureaucratique Cette sociologie repose sur la sociologie compréhensive de Weber : il faut comprendre les sens que les acteurs donnent à leurs actions et elle repose également sur la sociologie interactionniste qui naît aux États-Unis dans les années 1920 avec l'école de Chicago. [...]
[...] Les critiques viennent surtout des intellectuels. Les critiques ont échoué, car elles n'étaient pas capables de proposer une organisation du travail alternative qui aurait eu des effets économiques comparables à ceux du Taylorisme et du Fordisme ) Des réactions de rejet : (à partir de la Seconde Guerre mondiale) 4.2 .1) La dénonciation d'un travail aliéné : Sa manifestation la plus évidente vient des ouvriers spécialisés (OS). À la période difficile de l'après-guerre, ils voient davantage les aspects négatifs de cette organisation du travail que les aspects positifs. [...]
[...] L'ingénieur devient la figure emblématique dans l'entreprise. Apparaît un problème de communication : comment sont transmis les ordres et comment les ouvriers doivent-ils comprendre ces ordres ? Cette transmission entre niveaux hiérarchiques se fait par une catégorie intermédiaire de personnel dans l'entreprise : le contremaître, chargé de répertorier les ordres des ingénieurs et contrôler les ouvriers spécialisés. BUREAU DES METHODES Division verticale du Travail CONTREMAITRES OS - OS - OS Division horizontale du travail Le contremaître est dans une position inconfortable. [...]
[...] Cette modernité entre dans les organisations et notamment dans l'organisation entreprise. Les entreprises vont chercher à s'adapter à ce contexte de rationalisation, mais c'est une adaptation difficile ) L'adaptation au contexte local Il s'agit de trouver de la main-d'œuvre. Avec la première Révolution industrielle, la première difficulté est de trouver la main d'œuvre, car il n'existe pas de classe ouvrière. C'est la main-d'œuvre agricole qui domine, mais elle n'a pas d'expérience dans l'industrie, c'est une main d'œuvre habituée à un travail irrégulier du au temps et au climat. [...]
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