Chacun de nous sait ce qu'est être malade. On a tous déjà attrapé une grippe. Cette notion de maladie nous apparaît à tous comme très claire : « c'est un état affectant le corps d'un individu ». Cette définition réduit la maladie à une réalité organique.
Les sociologues s'intéressent très tôt à la maladie : Parsons en 1948 s'intéresse à la relation médecin-malade, Merton, Becker, Goffman, Strauss... La maladie n'est pas uniquement un fait biologique puisque l'aspect social est présent (la conception des maladies que ce font les individus est différente d'une société à l'autre, d'une époque à une autre, d'une classe sociale à une autre).
La maladie est un ensemble d'interactions complexes entre le biologique et le social. Elle est socialement définie. Elle se définit par rapport à notre environnement (famille, profession, habitat...), bref à nos états sociaux.
[...] Leur anxiété ne s'efface pas lorsque la douleur disparait. La discrimination des symptômes Irving Zola a étudié comment des patients décrivaient leurs symptômes au médecin. Les Irlandais ont des localisations très précises tandis que les italiens se plaignent de symptômes plus nombreux. Les différences de réaction selon les cultures ne concernent pas seulement le style de plainte ou la nature de l'angoisse. Selon les sociétés, on attache un interêt plus ou moins grand à différents organes ou différentes parties du corps. [...]
[...] Sociologie de la maladie et de la santé Chacun de nous sait ce qu'est être malade. On a tous déjà attrapé une grippe. Cette notion de maladie nous apparaît à tous comme très claire : c'est un état affectant le corps d'un individu Cette définition réduit la maladie à une réalité organique. Les sociologues s'intéressent très tôt à la maladie : Parsons en 1948 s'intéresse à la relation médecin-malade, Merton, Becker, Goffman, Strauss . La maladie n'est pas uniquement un fait biologique puisque l'aspect social est présent (la conception des maladies que ce font les individus est différente d'une société à l'autre, d'une époque à une autre, d'une classe sociale à une autre). [...]
[...] Au moyen Age, on s'adresse indifféremment aux devins et guérisseurs dont les pratiques confondent remèdes empiriques, rituels magiques et recours religieux. La médecine scientifique parait très différente et s'appuie sur une orientation empirique, un savoir rationnel (l'opposition n'est pas absolue : les médecines des sociétés traditionnelles n'excluent pas des éléments empiriques). La médecine hippocratique Hippocrate est né à Cos vers 460 a. J.C, médecin, il fait de la maladie un objet d'observation et de raisonnement. Il décrit des ensembles de symptômes et en recherche les causes naturelles. [...]
[...] On peut alors parler de société médicalisée. En effet, depuis un siècle, le nombre de medecins s'est accrue, les spécialités se sont developpées et le volume des consommations et des dépenses médicales n'a cessé d'augmenter. La santé constitut l'un des principaux secteurs d'activité dans les pays developpés. La medicalisation de la société est intimement liée au developpement des lois sur la protection sociale. Son succès commence à poser problème. La croissance des coùts de la santé est plus importante que celle de la richesse nationnale faisant peser une menace sur l'avenir de l'Etat providence. [...]
[...] A cette époque, la maladie n'est plus vécue comme collective puisque l'on meurt individuellement. La longueur du délai permet d'apercevoir un nouveau personnage : le malade, sa condition et son mode de vie spécifique. Un statut différent du malade commence à émerger et la maladie ne constitue plus un risque d'anéantissement collectif. C'est l'individu qui est au centre des préoccupations. Les maladies infectieuses se raréfient et sont maitrisées. Aujourd'hui les maladies modernes n'inquiètent plus l'entourage, nous n'en avons même plus conscience. [...]
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