Dans le cadre d'un enseignement de sociologie classique et contemporaine sur les pères fondateurs de la sociologie, voici la présentation du sociologue allemand Karl Marx. Il s'agit d'un enseignement proposé en licence 2.
[...] Ces conditions sociales/de vie, sont elles-mêmes conditionnées par la place des ouvriers dans la production et dans l'exploitation capitaliste (salaire, temps de travail). Dans la conception de Marx, la classe sociale si elle a une existence objective se constitue aussi dans et par la lutte des classes et plus particulièrement dans la lutte politique (au sens large), dont la forme n'est pas indépendance du mode de production (la structure politique dépend du mode de production). Si le mode de production capitaliste pur (comment on passe d'un mode de production capitaliste à un autre : question qui a fait débat chez les marxistes : Wallerstein qui a repris à son compte les thèses de Braudel ce dernier développant une critique virulente de la thèse de Weber a beaucoup travaillé sur ces histoires de transition. [...]
[...] Après la Révolution Française, le monde des idées est saisi par l'histoire. Il faut penser la morale du monde. C'est cet aspect que Marx et Engels vont s'approprier, mais en même temps ils vont se placer en rupture. D'une part Hegel va essayer de penser le cours de l'histoire (en ces termes ce n'est pas un philosophe de l'ordre) néanmoins sa philosophie reste idéaliste. Pour Hegel, la raison est un absolu qui n'a pas d'origine. A la différence d'autres philosophes, la raison qui gouverne le monde n'est pas figée mais a une histoire. [...]
[...] (Marx) Ce monde c'est l'Etat, la société ; pour l'homme la racine, c'est l'homme lui-même. Il n'y a donc pas chez Marx de place pour un être suprême en dehors de l'homme : L'homme est pour l'homme l'être suprême l'homme est l'essence suprême de l'homme. Cette conception, Marx la considère comme une condition théorique indispensable qui seule peut rendre possible l'émancipation de l'homme, l'émancipation humaine, du genre humain. Cette émancipation implique selon Marx de renverser toutes les conditions sociales où l'homme est un être abaissé, asservi, abandonné, méprisable. [...]
[...] Cette notion de classe sociale, la sociologie va se l'approprier. En cela, il y a un avant et un après Marx. On ne peut pas ne pas se prononcer sur la question des classes sociales. Dans les années 1980 avec la thèse de la moyennisation (H. Mendras) : c'est la fin des classes sociales. Les modes de vie s'uniformisent. On assimile les classes sociales à des styles de vie/des modes. Pour autant, peut-on dire qu'il n'y a plus de classe sociale ? [...]
[...] La philosophie avec les mots des philosophes s'interroge sur ce type de questions, sur le droit, sur la société civile Problème sur le gouvernement des hommes suite à la chute de la monarchie et donc avec l'avènement de la République. Il y a un développement économique mais aussi de la science auquel s'intéresse également la philosophie. Bref, toutes les transformations du monde sont pensées. Hegel forme un certain nombre d'étudiants : les jeunes hégéliens. C'est un courant à l'intérieur duquel on débat. Schématiquement il y a une droite et une gauche. Le débat politique (sur l'ordre des choses) se fait dans le champ philosophique. [...]
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