Les sociologues eux-mêmes ne sont pas toujours d'accord entre eux pour définir leur discipline puisque par une boutade R. Aron estimait que le seul accord qui subsistait entre sociologues portait sur leur difficulté à définir la sociologie.
La sociologie a fait son entrée dans les universités à la fin du 18ème siècle. D'après une célèbre phrase d'Emile Durkheim (le fondateur de l'école française de sociologie), on peut envisager la sociologie comme la science qui se consacre à l'étude des faits sociologiques. Pour Auguste Comte, la sociologie est l'étude scientifique de l'origine des sociétés humaines (...)
[...] Il est contraint à la pauvreté au calme, à l'obéissance. Plus tard, il est contraint pour qu'il apprenne à tenir compte d'autrui à respecter les usages, les convenances. Il est contraint au travail, etc. D ‘après Durkheim, l'éducation a pour objet de faire l'être social. On peut donc en déduire de quelle manière cet être s'est constitué dans l'histoire. Cette pression de tous les instants que subit l'enfant, c'est la pression même du milieu social qui tend à le façonner à son image et dont les parents ou les maîtres ne sont que les représentants et les intermédiaires. [...]
[...] D'après Durkheim, on ne peut pas comprendre les faits sociaux à partir des individus. Les volontés individuelles ne peuvent pas fonder un ordre social stable (rappel : c'est le holisme méthodologique). L'intérêt individuel trop fluctuant ne peut pas assurer la pérennité du lien social. La solidarité n'est donc pas de nature économique, ni politique mais bien social. Elle préexiste à l'individu. Ainsi, la société se révèle comme un être psychique et moral autonome. Donc, à l'origine, d'après Durkheim, le sociologue découvre la société et plus généralement les associations. [...]
[...] Lorsqu'une telle situation se produit, le lien social s'affaiblit et il y a des risques d'anomie. Dans son étude de la division du travail social, Durkheim définit l'anomie comme un dérèglement social, une carence ou une perte de légitimité des règles et des lois. A travers toute son œuvre, le développement de la pensée de Durkheim est le même. Au point de départ, une définition du phénomène puis dans une deuxième étape, la réfutation des interprétations antérieures, enfin, au point d'arrivé, une explication proprement sociologique du phénomène considéré. [...]
[...] Dans ce cas précis, la contrainte s'identifie aux conditions de réussite de l'action avec le respect de certaines règles et comportements. Durkheim : Ainsi il y a certains courants d'opinion qui nous poussent avec une intensité inégale suivant les temps et les pays : l'un au mariage par exemple, un autre au suicide ou à une natalité plus ou moins forte. Ce sont évidemment des faits sociaux. Au premier abord, ils semblent inséparables des formes qu'ils prennent dans les cas particuliers mais les statistiques nous fournit le moyen de les isoler. [...]
[...] Les indiens ne peuvent s'intégrer et les noirs, eux, devront être émancipés et deviendront ainsi des citoyens libres. Mais Tocqueville prédit que cette liberté ne se traduira pas par une véritable égalité. Enfin, Tocqueville pense qu'il faut une constitution forte et équilibrée, une démocratie locale vivante et active et une très grande liberté de la presse pour que la démocratie ne se dégénère pas. Ces 3 conditions d'après lui doivent être assorties de bonnes mœurs parce que ce sont les hommes qui font vivre les institutions. [...]
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