Sociologie de l'immigration : politiques d'immigration, modèles d'intégration, etc.

Thèmes abordés

Sociologie de l'immigration, Wihtol de Wenden, PNUE programme des nations unies pour l'environnement, Stark, Levhari, cadre légal du regroupement familial, immigration légale, exilés, Sayad, droit, enjeux migratoires mondiaux, réfugié, population, politique, CE Communauté européenne

Résumé du document

La place des immigrés et des étrangers au sein de la société d'accueil est un enjeu de luttes sociales, de mobilisation. Des revendications sont portées pour élargir et circonscrire les droits des étrangers et des immigrés. Ces revendications sont autour des questions du logement, religion, langue...

La France, comme les États-Unis, sont des terres anciennes d'immigration. La France a eu, pendant la révolution industrielle, un recours précoce à la main-d'oeuvre émigrée. Mais la France ne se pense pas comme une terre d'immigration contrairement aux États-Unis. Elle s'intéressait plus à la classe ouvrière avec la lutte des classes. Il va falloir attendre les années 80 pour que l'immigration fasse l'objet de nombreux travaux.

Extraits

[...] Depuis la fin du 19e siècle, l'immigration est vue comme un moyen de redynamiser l'économie française. Les ordonnances prévoient ces différents types de séjours que la préfecture est censée attribuer. Il y a une distinction entre immigration et asile, l'idée est qu'on a une régulation différente pour des personnes considérées demandeuses d'asile. Il y a une loi en 1952, qui instituera deux organismes, le premier l'office français des réfugiés et des apatrides et la cour nationale du droit d'asile. Ces personnes doivent défendre le fait qu'ils sont bien des réfugiés. [...]

[...] Elle est restrictive, car elle ne s'applique qu'à des faits liés à des événements antérieurs à 1951 en Europe. Cela s'enlève quand il y a le protocole de New York en 1967. En 1951, on vient de sortir de la guerre, c'est une économie en reconstruction. Le droit international se cristallise avec le souvenir des camps et on est au début de la guerre froide, on pense être l'étendard de l'idéologie qui protège de la tyrannie. Les états qui signent cette convention sont ensuite liés, ils devront appliquer les mêmes principes, ils ne peuvent pas refouler des personnes qui demandent l'asile dans leur territoire au moins le temps de la demande. [...]

[...] Puis, cette immigration moins visible va se cristalliser. Cela se fait dans un contexte de la grande dépression donc de tensions sociales fortes propices à la montée de la xénophobie. C'est une immigration venue des pays frontaliers à la France, avec des vagues différentes qui correspondent à un contexte économique et social et à l'état de développement de l'industrialisation. On a un flux de travailleurs belges qui va aller croissant tout au long du 19e siècle et qui va se tarir, car après, l'industrie belge va également avoir besoin de main d'œuvre. [...]

[...] Politisation accrue des questions migratoires Elle se joue dans contexte social et économique dégradé. Les années 70/80 sont les années où il y a un ralentissement de la croissance, montée d'un chômage de masse, une flexibilité de l'emploi, de plus en plus de délocalisation qui affecte la classe ouvrière. C'est également le moment où le secteur tertiaire devient le secteur d'emploi dominant. Modification du paysage économique qui a des effets sur la manière dont va être perçu le groupe des immigrés par la classe populaire. [...]

[...] Prestation de l'assistance sociale qui peut cependant être limitée. Il y a eu des prestations pour lesquelles on n'a pas eu d'universalisation des états membres. Ce droit à la mobilité est plus encore encouragé dans le cadre d'une construction de l'Europe connaissant. Encourager le droit à la mobilité est lié à la manière dont l'UE envisage sont avenir économique. Les états membres de l'Europe sont en retard sur les États-Unis et le Japon. Encourager la mobilité est aussi encourager ces personnes très qualifiées qui vont pouvoir s'intégrer dans le marché du travail très qualifié. [...]