sociologie, Goffman, présentation, textes
Goffman a fait des études de sociologie au Canada, puis il est allé à Chicago et il a eut comme professeur Hughes. Il fait une thèse de doctorat ethnographique. Il observe la vie dans les petites îles en Ecosse. Ensuite il va travailler dans un asile. Il va mettre en place le concept sur les institutions totales. En 1961, il écrit Asile en même temps que l'histoire de folie de Michel Foucauld.
[...] Cela permet de ne pas avoir d'engagement inconditionnel. La distance au rôle est indispensable à la vie sociale. Conclusion : L'opposition entre institution "normale" ou totale n'est pas tranchée. Les institutions totales disent quelque chose des institutions "normales". Une institution totale c'est une institution grossie à l'extrême d'une institution ordinaire. L'institution totale est une épure, un modèle réduit d'une institution ordinaire. Goffman dit que les organisations sont stables par la réglementation des rapports sociaux mais aussi par la possibilité d'une déréglementation. [...]
[...] Goffman dit que c'est dans l'interaction entre les deux. Le rôle virtuel et le rôle réel qu'il faut penser l'identité. Il y a une possible non coïncidence. Pour lui on ne possède pas son identité. On n'a pas une identité. On a une identité qui n'a de sens que relationnel. Ce sont des identités interactives. Selon l'interaction dans laquelle on est on peut changer de stéréotype et de la même manière décliner un seul de ces attributs réels. Il y a une variété d'identité et de rôles possibles. [...]
[...] Toutes les activités interdites sont hors de la vue des surveillants dans le but de retrouver un espace privé. Ce sont des moments volés sur le temps réglementaire avec un détournement d'usage. Ces moments volés peuvent être des zones franches. Ce sont des zones en dehors du champ visuel des surveillants et des surveillés : des coulisses. Ce sont des territoires réservés, secrets mais qui doivent être nécessairement partagés. Il y a une élaboration collective de la zone franche. Ces zones franches concernent aussi bien les surveillants que les surveillés. [...]
[...] Ce sont des relations totalement asymétriques. Car les surveillants ont le droit de sortir et ils ont aussi la maîtrise de l'information. Il n'y a jamais d'égalité possible entre surveillant et surveillé. Ce sont des univers sociaux qui coexistent, qui vivent parallèlement. On ne peut jamais entretenir de relation amicale. Les relations de confiance avec les surveillants sont toujours extrêmement fragiles. Dans les institutions "normales", il y a une vie privée possible. Qui dit vie privée dit vie non surveillée. [...]
[...] Il y a tout d'abord dans ces institutions totales un autre rapport à l'espace. Ces institutions mettent dans un même lieu la résidence, le travail et le loisir. Il n'y a pas d'espace extérieur ou l'on puisse se divertir, travailler. C'est donc un espace reclus avec une mobilité réglementée à l'intérieur de cet espace. La circulation, entre les fonctions de résidence, de travail, de loisir est extrêmement réglementée. C'est un espace qui confond tous les espaces et est régit par une même autorité. [...]
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