Sociologie, genre, gender studies, science, politique, concept de genre, philosophie, histoire, classe sociale, inégalités, égalité homme-femme, droit des femmes, père, mari, société politique, Olympe de Gouges, lois de la nature, mouvement utopique, féminisme bourgeois, statut social, Margaret MAED, rôle sexuel, société, valeurs, conditionnement social, Simone de Beauvoir, sexe biologique, corps, rapport social, nature, culture, androcentrisme, Claude Lévi-Strauss, épistémologie féministe, Evelyn Fox Keller, Sandra Harding, Donna Haraway, ethnocentrisme
On va voir que le concept de la sociologie du genre émerge au milieu du XXe siècle et il est donc tardif par rapport à l'histoire de la sociologie, de la philosophie ou de l'histoire même.
En sociologie, c'est d'autant plus étonnant, car ce n'était pas une grande question, peu reconnue et peu prise en compte. Néanmoins, la sociologie avait pour objectif de s'attarder sur les questions de domination et d'inégalités, ce qui parait étonnant est que la sociologie mette autant de temps à s'intéresser à la question du rapport de domination entre les hommes et les femmes.
[...] Ils mettent en avant l'interdiction pour un homme de reposer avec une femme qui a ses règles dans le même lit. Ils montrent les différentes sources qu'elles ont elles-mêmes véhiculé par le discours de la médecine (toxicité du point de vue médical). Les discours de la médecine n'échappent pas aux préjugés sur le corps des femmes. CHICK (médecin autrichien), en 1920 qui élabore la théorie des ménotoxines. Il s'appuie sur ses observations et ses expériences et met en avant la toxicité des règles qui fait faner des fleurs. [...]
[...] Il prend appui sur une vision différentialiste et essentialiste des femmes (femmes qui revendiquent qu'elles sont différentes par nature et qui demandent des droits au nom de leur statut de mère et d'épouse). - 1960 / 1970 : émerge un féminisme radical les femmes veulent s'émanciper du patriarcat. Quelques autrices importantes En 1972, le « genre » apparait comme un concept sociologique. Margaret MAED Anthropologue américaine qui appartient au courant des « culturalistes » et qui va faire un certain nombre de découvertes empiriques (sur le terrain) dans ses observations réalisées en Océanie. [...]
[...] L'Androcentrisme définition Définition de l'androcentrisme de NC. MATHIEU qui s'appuie sur la sociologue M. MOLYNEUX = « Par androcentrisme j'entends un biais théorique et idéologique qui se centre principalement et parfois exclusivement sur le sujet « hommes » et sur les rapports qui sont établis entre eux. Dans les sciences sociales ceci signifie la tendance à exclure les femmes des études historiques et sociologiques et à accorder une attention inadéquate au rapport sociaux dans lesquels elles sont situées. L'androcentrisme peut se concevoir comme un glissement idéologique de la part de l'auteur, mais ce glissement à des effets théoriques qui sont transférés au texte. [...]
[...] « Les femmes ne travaillent pas » = pour désigner les femmes qui s'occupent des tâches domestiques. Les femmes qui passent la frontière pour avorter = décalage important sur l'avortement femme sur 3 avortera dans sa vie) / ce sujet qui est extrêmement invisibilisé par rapport aux statistiques qu'il en ressort. L'épistémologie féministe = Evelyn Fox Keller, Sandra Harding, Donna Haraway Michel Perrot : Les femmes ou le silence de l'histoire E. VIENNOT, « Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin » = Ce n'est pas la langue française qui est misogyne, ce sont les académiciens -Pour elle cette misogynie apparaît au XVIIe siècle, la langue française va être genrée et hiérarchisée Selon Claude Lévi-Strauss, repris par Natacha Ordioni formes principales d'ethnocentrisme : L'assimilation = « vise à invisibiliser l'autre à identifier le groupe dominé au groupe dominant qui est posé comme étalon » Deux formes d'assimilation : - La forme d'un langage prétendument commun (l'emploi du mot « universel ») - La forme du renoncement à une partie de son identité (qui peut aller jusqu'à la disparition de l'identité) Le rejet de l'autre = « le déni d'humanité » L'épistémocentrisme = « dans l'étude d'une société à partir des catégories de pensée, de critère d'analyse, des outils spécifiques à la société ou au groupe dominant » La différence entre le processus d'ethnocentrisme et le processus d'androcentrisme - La spécificité de l'androcentrisme = elle nous dit que le rapport numérique entre les groupes dominants et dominés n'est pas le même notamment, elle montre que l'ethnocentrisme est focalisé par rapport à des peuples minoritaires alors que les femmes ne sont pas des minorités, elles représentent plus de la moitié de l'humanité. [...]
[...] La femme sort de l'état social de nature, c'est quand elle se détourne de son état biologique, et les règles sont la punition pour être rentrée dans l'état social. Les règles sont un phénomène pathologique (les femmes ont un problème), on voit l'idée du péché originel. Le flux menstruel est pensé comme une forme d'expiation, au sens d'empirer sa faute. Aurélia MARDON (texte elle s'appuie sur une enquête de terrain en 2006 et elle a mobilisé l'entretien de recherche comme outil principal (80 entretiens réalisés entre 2022 et 2006). [...]
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