Épistémologie doit être entendue comme une science qui étudie les théories de la connaissance et qui a pour objectif de répondre à 3 questions. La première est qu'est-ce que la connaissance ?, la deuxième est comment est-elle constituée ou engendrée ?, la troisième comment apprécier sa valeur ou sa validité. Épistémologie vise à réfléchir sur la manière dont on construit une connaissance. Comment on développe cette science, et comment on l'utilise. Cette réflexion est particulièrement utile à cette sociologie, puisque la sociologie se définit comme l'étude des sociétés, et surtout une science de terrain. C'est par les enquêtes de terrain que l'on déduit nos analyses. Ces enquêtes doivent être correctement construites (...)
[...] On a deux thèses qui s'opposent sur le langage et le vocabulaire que la sociologie doit employer. Pour certains la sociologie ne doit pas renoncer à employer un vocabulaire technique, précis et rigoureux. Pour ces chercheurs le vocabulaire complexe est nécessaire car nous vivons nous même dans un monde complexe. L'objectif n'est pas de tomber dans la vulgarisation simplificatrice. Un vocabulaire hermétique est gage de scientificité. Bourdieu Choses Dites (1987). Pour d'autres sociologues au contraire on ne doit pas renoncer à utiliser un vocabulaire compréhensible de tous sous prétexte que la réalité est complexe. [...]
[...] C'est notamment pour ça que la sociologie fait des allers-retours perpétuels. On va donc déduire des conclusions en partant d'hypothèses et d'observations, on va surtout chercher une explication. Auguste Comte accorde une importance particulière aux faits en critiquant les démarches qui vont être trop abstraites car pour lui seul la connaissance des faits est fécondée. Il développe la loi des trois états qui va décrire le développement des sciences et de l'esprit individuel. C'est une loi progressive, générale, c'est une loi linéaire parce que ces trois états s'enchainent. [...]
[...] Conduit à des analyses sur la société de masse ou sur la société totalitaire. - le deuxième : la fragmentation du corps social en nombreux cercles d'affinités ce qui va mener au refus de ce qui est institué, c'est ce que Simmel va appeler les formes du social c'est-à-dire le refus d'une quelconque extériorité du social comme les lois ou les traditions. Un autre point qui sera repris par Elias concerne l'insistance que Tocqueville a sur l'adoucissement des mœurs et Élias va se servir de Tocqueville pour développer des théories sur la féminisation. [...]
[...] Individualisme logique : deux conceptions de la société est que les individus produisent la société par agrégation d'action, et il n'existe pas de lois du développement. Le rôle de la sociologie est de mettre à jour les stratégies des acteurs et les effets du système qui en résultent. Partir des stratégies individuelles pour expliquer le social. L'individu est un être rationnel qui fait des choix stratégiques. Question de discours et d'objet. La question du langage. Différence entre langage hermétique et langage accessible. Hermétique : difficile à comprendre, obscur. Il a été reproché à la sociologie son langage hermétique. Avec l'emploi de mots d'origine latine. [...]
[...] Il faut préciser que pour Tocqueville l'individualisme peut être une maladie infantile de la démocratie. Aux États-Unis le despotisme de la masse est en partie contrecarré par la liberté politique, notamment l'importance des libertés locales. Dans le volume il décrit dans le détail la vie politique locale et montre en quoi cette vie repose sur la participation de tous. Cette participation de tous entretien l'entraide collective et le sacrifice à la chose publique. Grace aux libertés locales et aussi aux associations l'isolement des hommes est ainsi rompu. [...]
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