Dans les Règles de la méthode sociologique, Durkheim déclare qu' « il nous faut considérer les faits sociaux en eux-mêmes, les étudier du dehors comme des choses extérieures. » A la fin du XIXème siècle, la sociologie surgit ainsi comme une nouvelle discipline qui s'institutionnalise progressivement et tente de fournir des réponses au changement, en dépassant les débats idéologiques du siècle (...)
[...] Face à ces analyses du type déterministes, on trouve des analyses individualistes : Raymond Boudon par exemple avec l'Inégalité des chances. Les inégalités ne reposent pas sur des phénomènes de structure sociale. Il s'efforce de montrer que la réussite des individus résulte de stratégies personnelles. La résulte d'un étudiant dépend des projets qu'il est capable de se donner, largement influencée par sa position dans la structure sociale. La connaissance et l'information du système scolaire est déterminante. Pour Boudon, tout se joue au moment des orientations. [...]
[...] Il y a nécessairement renouvellement (génétique) des élites qui permet à la société d'évoluer vers le devenir. En effet, la société se définit comme domaine de compétition entre les individus, entre les éléments des classes supérieures et inférieures, pour l'accès à cette situation d'élite, pour le pouvoir dans lequel l'usage légitime est la force. Lorsqu'il n'y a plus renouvellement, elles sont entraînées vers la ruine, et la société entière. L'histoire est en ce sens un cimetière d'aristocratie En quoi les travaux de Durkheim et de Weber sont fondateurs ? [...]
[...] Pour Bourdieu, il y a homogénéité des pratiques et des goûts dans chaque classe sociale. Les goûts populaires sont dominés par le goût dominant. Un groupe réussit à imposer ses goûts et ses pratiques comme légitimes ; tandis que les classes dominées ont conscience de leur illégitimité de leur goûts et pratiques. Bourdieu pointe une vénération de la culture savante, dans le domaine de la musique et de l'art. Le concept d'habitus est central, il s'agit d'un système de dispositions durables acquis par l'individu au cours du processus de socialisation. [...]
[...] Règne du calcul, de la spéculation, de l'égoïsme, et du contrat. Durkheim à son tour distingue : Les sociétés traditionnelles déterminées par une solidarité mécanique : les individus diffèrent peu les uns des autres, il s'agit d'une société cohérente. Ainsi la solidarité s'exerce fortement, ne laissant pas de place à la dissemblance. Les sociétés modernes sont, elles, caractérisée par une solidarité organique : par laquelle l'individu est organe de production, remplit une fonction particulière, trouvant sa place dans le corps social. [...]
[...] L'état adopte alors un rôle palliatif, face à cet affaiblissement du lien social. Durkheim met en garde contre le risque d'hypertrophie de l'État, devenant une monstruosité sociologique Durkheim propose un État actif et engagé socialement, en particulier par le rôle de l'école, il est favorable à l'érection d'une société civile (s'organisant hors de l'État) par une vie associative. Selon lui, l'évolution du droit, alors répressif punissant celui qui ne suit pas ses normes, propre du contrôle social, doit devenir un droit restitutif (et moins répressif), dédommageant un individu d'une contrainte subie. [...]
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