Sociologie, École de Chicago, sociologue, Coulon
Alain Coulon, sociologue français et professeur à l'Université de Paris VIII, a contribué à introduire l'ethnométhodologie en France. Ses travaux portant à la fois sur ce courant et également l'interactionnisme ainsi que la sociologie qualitative, lui ont permis de publier un « Que sais-je » sur l'Ethnométhodologie et un second auquel nous allons plus particulièrement nous intéresser sur l'Ecole de Chicago.
[...] Elle se nourrie de multiples disciplines notamment la philosophie pragmatique qui considère que l'activité humaine doit être abordée sous trois dimensions, qui ne sont pas séparables : biologie, psychologie et éthique. Mais le principe majeur de cette école est incontestablement l'interactionnisme symbolique, rompant avec la conception durkheimienne. Elle refuse à la fois l'approche objective ainsi que celle subjectivisme. Cette nouvelle approche consiste à interpréter les gestes, langages, attitudes partagés par un ensemble social. Cette expression, employée pour la première fois par Mead en 1937, vise à faire une synthèse entre une approche individuelle et une macrosociologique. Il introduit alors une 1 distinction entre le je et moi. [...]
[...] Bien qu'aujourd'hui la sociologie quantitativiste se soit bien implantée, la sociologie empiriste de l'école de Chicago a su se maintenir et ce grâce à sa particularité des fieldwork, c'est-à-dire le travail de terrain. L'importance des travaux de cette Ecole reste considérable que ce soit par ses objets d'études, ses concepts ou encore ses méthodes. Elle a su prouver qu'elle était capable de se réinventer, de s'alimenter d'influences extérieures et ainsi d'être toujours présente après un siècle d'existence dans le monde de la sociologie. [...]
[...] Stonequist rajoute, qu'à juste titre, l'homme marginal se sent rejeté parce que partiellement assimilé car il refuse de se soumettre à la culture dominante. La délinquance L'école de Chicago se différencie des autres universités par ses sujets d'études. En effet, la grande spécialité de cette école reste la délinquance sous toutes ses formes possibles et imaginables. Elle s'est notamment intéressée aux gangs de Chicago. En 1927, le sociologue Frederic Thrasher se propose de décrire l' histoire naturelle du gang dans son ouvrage The Gang. Study of 1313 Gangs in Chicago. [...]
[...] Frazier, lui va plus loin et élabore une distinction entre assimilation et acculturation. L'acculturation serait un phénomène par lequel un individu acquiert la culture du groupe», alors que l'assimilation serait un processus qui englobe l'acculturation, mais qui suppose surtout une complète identification de l'individu au groupe La distance culturelle : les difficultés d'adaptation auxquelles sont confrontés les immigrants sont d'origine matérielle : certains aspects de la culture se modifient plus rapidement que d'autres caractères non matériels. L'homme marginal : c'est Park qui emploie pour la première fois cette expression en 1928 dans un article (Human Migration and the Marginal Man American Journal of Sociology) en prenant l'exemple de la figure type : le juif émancipé. [...]
[...] Travaux sur les problèmes liés à l'immigration L'école de Chicago s'est caractérisée par ses nombreux travaux sur l'immigration. Formée lors de l'explosion démographique de la ville, les sociologues on fait de cette croissance aux diverses populations, un véritable objet d'étude. Ils ont ainsi défini des concepts majeurs pour la sociologie : Le concept d'attitude : introduit par Thomas en 1907, puis réutilisé plus tard lors de son étude sur les paysans polonais, désigne l'ensemble des idées et des émotions qui deviennent une disposition permanente chez un individu et qui lui permettent d'agir de manière stéréotypée. [...]
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